Rechercher dans ce blog

lundi 17 août 2015

Le relativisme politique

Il est devenu d'usage courant de se profiler contre la doctrine sociale de l'Eglise et l'anthropologie chrétienne pour marquer sa différence éclairée, "sa lumière". Cela devient de plus en plus patent dans les interventions de représentants de nos partis politiques "chrétiens" dont le qualificatif n'est plus, très fréquemment, qu'un lointain reflet d'un vague christianisme sociologique.


L'excellent ouvrage du Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien, Entretien sur la foi, Fayard 2015, nous donne presque envie d'être réévangélisé par certains Africains. Quelle richesse!

Sur le sujet politique, un extrait :

"Une vraie démocratie n’est pas exactement le gouvernement de la majorité, mais elle s’en rapproche. Une majorité mérite-t-elle encore ce nom lorsqu’elle écrase, à l’aide de lois oppressives, les minorités raciales, religieuses et politiques ? Dans Deus caritas est, Benoît XVI rappelait que « l’ordre juste de la société et de l’État est le devoir essentiel du politique. Un État qui ne serait pas dirigé selon la justice se réduirait à une grande bande de vauriens, comme l’a dit un jour saint Augustin : “Remota itaque iustitia quid sunt regna nisi magna latrocinia ?” ». Ce sont des situations et des réalités qui ne sont pas rares aujourd’hui. Il est bon que tout pouvoir soit équilibré par des contre-pouvoirs. Aussi la démocratie, qui est un idéal et une pratique, est-elle reconnue comme le système politique le moins mauvais. Mais si la démocratie exclut la religion, explicitement ou non, elle n’est plus un bien pour le peuple ; dès lors, l’État de droit n’est plus. Etc…"

259-260

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire