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mercredi 14 octobre 2015

Que de bruits!

Le feuilleton médiatique se poursuit autour du synode. On perçoit quelque vengeance journalistique d'un vaticaniste évincé pour un motif qu'il avait formellement contesté d'ailleurs. On peut déjà retenir qu'on n'empêche pas un spécialiste d'intervenir en cette matière. Il garde toute sa capacité de nuisance diront certains, de rechercher et de faire éclater la vérité diront les autres. Nous ne sommes pas sous un régime de censure absolue, quoique l'autocensure joue un rôle analogue. Elle porte souvent le nom de langue de  bois dans le monde et en mode politique. En milieu ecclésiastique, y compris dans nos médias elle peut porter celui de langue de buis, ne résistant pas aux clichés, aux étiquettes et aux partis pris, à la politique propre du média.   Les ballons d'essai pour faire jaillir la vérité mėdiatique sur un sujet, éventuellement pour nuire, appartiennent aux classiques du genre, une technique efficace. Il nous faut prier pour les Pères synodaux et le Saint-Père sachant que le Saint-Esprit veut passer par des êtres très humains.
En relisant un ancien ouvrage relatant les débuts du pontificat de Jean XXIII, j'y ai trouvé un bel exemple de langue de buis en 1959. Le saint pape Jean était allé visiter les prisonniers de l'Ara Coeli, drôle de nom. Fraternisant avec les prisonniers et voulant les mettre à l'aise, il leur dit: - Qui n' a jamais eu affaire avec la justice? Tenez, un de mes cousins fut arrêtė un jour dans le Bergamasque par les carabiniers... il avait chassė sans permis... il a fait un mois de prison.
Déclaration de l'Osservatore Romano : - Sa Sainteté a évoqué la peine qu'un de ses proches lui avait causée, jadis, en transgressant légèrement la loi.

Il n'empêche que j'aime beaucoup mes chamois sur le rocher d'en face au printemps. Sauvegarder la vérité dans la charité n'est pas facile.

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