L'univers fruit d'un acte créateur?

Les grandes angoisses d'autorités  issues de cantons sociologiquement réformés les ont amenées à fustiger le contenu de l'enseignement donné dans certaines écoles privées évangéliques, accusées du crime de créationisme. L'évolution appartient aux thèses difficilement contestables, jusqu'à un certain point, mais la pensée unique propagée par l'Etat, les médias et le milieu enseignant pose elle aussi question. En arrière-fond est présent un anti-christianisme culturel dont nul n'est dupe. L'idéologie de la pensée unique d'aujourd'hui n'est pas moins scandaleuse pour les croyants que celle exhibée dans les musées de l'athéisme dont celui de Saint-Petersbourg (Notre-Dame de Kazan) autrefois. Un point à ne pas oublier, l'eugénisme a pour origine l'environnement Darwinien. Ces thèses-là s'installent ouvertement, avec l'appui de l'Etat et de certains milieux médicaux, en éliminant les enfants mal formés peu après leur conception.

Où peut nous amener la contemplation de l'Univers? Belle méditation que nous offre ce matin le livre de la Sagesse :

1ère lecture : « S’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert Celui qui en est le Maître ? » (Sg 13, 1-9)


Lecture du livre de la Sagesse

De nature, ils sont inconsistants,
tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu :
à partir de ce qu’ils voient de bon,
ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ;
en examinant ses œuvres,
ils n’ont pas reconnu l’Artisan.
    Mais c’est le feu, le vent, la brise légère,
la ronde des étoiles, la violence des flots,
les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde,
qu’ils ont regardés comme des dieux.
    S’ils les ont pris pour des dieux,
sous le charme de leur beauté,
ils doivent savoir
combien le Maître de ces choses leur est supérieur,
car l’Auteur même de la beauté est leur créateur.
    Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés,
ils doivent comprendre, à partir de ces choses,
combien est plus puissant Celui qui les a faites.
    Car à travers la grandeur et la beauté des créatures,
on peut contempler, par analogie, leur Auteur.

    Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ;
car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver,
qu’ils se sont égarés :
    plongés au milieu de ses œuvres,
ils poursuivent leur recherche
et se laissent prendre aux apparences :
ce qui s’offre à leurs yeux est si beau !
    Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse.
    S’ils ont poussé la science à un degré tel
qu’ils sont capables d’avoir une idée
sur le cours éternel des choses,
comment n’ont-ils pas découvert plus vite
Celui qui en est le Maître ?

            – Parole du Seigneur.