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samedi 12 décembre 2015

Notre-Dame de Guadalupe, le 12 décembre


L'origine du nom « Guadalupe » est sujet à controverse. La rivière espagnole Guadalupe, située en Estrémadure, est éponyme à un village dans le monastère duquel se trouvait une statue de la vierge vénérée par Christophe Colomb. De nombreux historiens pensent que le lieu de pèlerinage de 1533 était dédié à cette vierge, d'autant que selon un texte du xvie siècle, la Vierge s'identifie elle-même à Guadalupe quand elle apparaît à l'oncle de Juan Diego, Juan Bernardino26. Dans cette hypothèse, que reprend la Catholic Encyclopedia, le nom est d'originehispano-arabe. La première partie du mot, « Guada- », vient de l'arabe « wadī » (وادي, « rivière », « vallée »), tandis que la seconde, « -lupe », pourrait provenir de l'arabe « al-ḥubb » (الحب, « l'amour » ou « le feu »), « al-qobbaʰ » (القبة, « le dôme », « la colline ») ou du latin « lupum » (« loup »).
On a aussi suggéré que « Guadalupe » était la déformation d'un nom nahuatl, « Coatlaxopeuh », qu'on a traduit par « qui écrase la tête du serpent27 ». Dans cette interprétation, le serpent fait référence à Quetzalcoatl, l'un des principaux dieux aztèques, que la Vierge Marie « écrase » en inspirant la conversion du peuple indigène au catholicisme. Nonobstant, l'image de la Vierge Marie écrasant le serpent est répandu dans le monde catholique bien avant la conquête espagnole de l'Amérique. Elle représente l'accomplissement de la promesse de Dieu à Ève et Adam et à travers eux, à toute l'humanité : la Vierge Marie écrasant le serpent tentateur qui, dans le Livre de la Genèse, avait corrompu le premier couple humain.  Wikipedia ; 



Directoire sur la piété populaire

La Vierge Marie dans le temps de l’Avent

101. Durant le temps de l’Avent, la Liturgie célèbre fréquemment et d’une manière particulière la bienheureuse Vierge Marie: elle évoque certaines femmes de l’Ancien Testament, qui furent les figures annonciatrices de sa mission; elle exalte l’attitude de foi et d’humilité dont Marie de Nazareth fit preuve en adhérant totalement et avec empressement au plan de salut de Dieu; enfin, elle met en évidence sa présence dans les événements de grâce qui précédèrent la naissance du Sauveur. Durant le temps de l’Avent, la piété populaire prête aussi une attention particulière à la Sainte Vierge Marie, comme l’atteste incontestablement la variété considérable des pieux exercices, parmi lesquels il convient de citer avant tout la neuvaine de préparation à la solennité de l’Immaculée Conception et celle qui précède la Nativité du Seigneur.

Il reste que la valorisation de l’Avent, qui est "un moment particulièrement adapté au culte de la Mère du Seigneur" ne signifie pas pour autant que ce temps liturgique doive être présenté comme un "mois de Marie".

Dans les calendriers liturgiques de l’Orient chrétien, la période de préparation au mystère de la manifestation (Avent) du salut divin (Téophanie) dans les mystères de la Nativité-Épiphanie du Fils unique de Dieu le Père apparaît comme un temps éminemment marial. L’attention se concentre sur la préparation à la venue du Seigneur dans le mystère de la maternité divine. Pour l’Orient, tous les mystères qui se rapportent à la Vierge Marie sont des mystères christologiques, c’est-à-dire qu’ils se réfèrent au mystère de notre salut dans le Christ. Ainsi, dans le rite copte, on chante, durant cette période, les louanges de Marie dans les Theotokia; dans l’Orient syrien, ce temps est appelé Subbara, c’est-à-dire Annonciation pour souligner son caractère marial. Dans le rite byzantin, la préparation de Noël est marquée par une série croissante de fêtes mariales et de refrains chantés en l’honneur de la Vierge Marie.

102. La solennité de l’Immaculée Conception (8 décembre), profondément ancrée dans la vie spirituelle des fidèles, donne lieu à de multiples manifestations de la piété populaire, dont la principale est la Neuvaine de préparation à cette solennité. Il ne fait aucun doute que le contenu de la fête de la Conception pure et sans tache(et non tâche dans l'original) de Marie, en tant que préparation prochaine à la naissance de Jésus, s’harmonise bien avec quelques thèmes primordiaux de l’Avent: comme la Liturgie de l’Avent, la solennité de l’Immaculée Conception évoque aussi la longue attente messianique, et elle fait référence aux prophéties et aux symboles de l’Ancien Testament.

Dans les lieux où la Neuvaine préparatoire à la solennité de l’Immaculée Conception est célébrée, il faudra mettre en lumière les textes prophétiques qui, en partant de la prophétie de Genèse 3, 15 aboutissent au salut de Gabriel à celle qui est "comblée de grâce" (lc 1, 28) et à l’annonce de la naissance du Sauveur (cf. Lc 1, 31-33).

À l’approche de Noël, les fidèles du continent américain célèbrent Notre-Dame de Guadalupe, le 12 décembre, en accompagnant cette fête de multiples manifestations populaires. Par cette célébration, ils se préparent donc à bien accueillir le Sauveur: Marie "unie intimement à la naissance de l’Église en Amérique, fut l’Étoile radieuse qui illumina l’annonce du Christ Sauveur aux fils de ces peuples".

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