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mercredi 20 avril 2016

A Crémisan, perdre la guerre, perdre la paix

Un grand-père palestinien, le seul de sa fratrie à être resté en Palestine, explique à l’ambassadeur américain, un défenseur des indiens d’Amérique, lui-même Cherokee  : “J’étais propriétaire d’une partie de ces terres. Je dis j’étais, parce que maintenant c’est terminé”. Colère et nostalgie se lisent dans ses yeux rougis. “Nous aimions ces arbres” reprend-t-il. Les terrasses sont plantées oliviers, d’abricotiers, d’amandiers. Il est sans espoir : “Ce n’est pas la première fois que nous perdons nos terres (...) Il n’y a pas de futur pour nous ici”. Il raconte l’histoire de sa fille, expatriée au Chili depuis deux ans. Elle a eu la surprise de ne plus pouvoir revenir dans sa terre natale de Palestine, interdite de retour par Israël, bref, enfermée dehors.

Terra Santa

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