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mardi 26 avril 2016

Dignité humaine et DPI

Dans un article du LQJ de ce matin, une spécialiste relève que " il y a probablement un risque que l’embryon soit affaibli (par le prélèvement de cellules) et qu’il s’implante moins bien dans l’utérus de la mère". Le phénomème est par exemple relevé dans cet ouvrage : Christophe Poncelet, Christophe Sifer Physiologie, pathologie et thérapie de la reproduction humaine.
Ou ici : "En outre, le DPI a tendance à accroître encore davantage les risques
inhérents à la fécondation in vitro pour l’enfant (p.ex. naissance prématurée). Il est impossible d’en évaluer les conséquences à long terme sur la santé de l’enfant en question."

Tout lecteur même moyen peut s'interroger sur l'utilisation d'une méthode qui n'apparaît pas comme complètement sûre. Entre "produire" un animal numéroté  bien proportionné pour fournir une excellente viande après quelques mois et une personne, il y a un saut qualitatif qui devrait normalement amener à un surcroît de prudence. Dignité humaine, responsabilité personnelle et collective? Au congélateur aussi? Un être humain cela peut atteindre plus de 80 ans maintenant, un broutard passe dans nos assiettes après 9 à 12 mois.

Voir aussi le commentaire  de gène éthique"UN BÉBÉ SUR MESURE", LE REPORTAGE D'ARTE sur le "toboggan de l’eugénisme".

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