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samedi 13 août 2016

Assomption


PRIÈRE A LA SAINTE VIERGE HONORÉE DANS SON ASSOMPTION
(ier novembre 1950)

Après avoir adressé la parole à la foule assemblée sur la Place Saint-Pierre, à la suite de la définition du Dogme de l'Assomption, le Pape Pie XII, à genoux, récita la prière suivante qu'il a composée lui-même :

1. O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et Mère des hommes, nous croyons avec toute la ferveur de notre foi en votre Assomption triomphale, corps et âme, au ciel, où vous êtes acclamée Reine par tous les choeurs des anges et par toutes les phalanges des saints, et nous nous unissons à eux, pour louer et bénir le Seigneur, qui vous a exaltée sur toutes les autres créatures, et pour vous offrir l'élan de notre dévotion et de notre amour.

2. Nous savons que votre regard, qui maternellement enveloppait l'humble et souffrante humanité de Jésus sur la terre, se rassasie au ciel, en voyant l'humanité glorieuse de la sagesse incréée, et que la joie de votre âme à contempler face à face l'adorable Trinité fait tressaillir votre coeur de béatifiante tendresse. Et nous, pauvres pécheurs, nous dont le corps alourdit le vol de l'âme, nous vous supplions de purifier nos sens, pour que nous apprenions, dès ici-bas, à goûter Dieu et Dieu seul, dans la beauté des créatures.

3. Nous avons confiance que votre regard miséricordieux s'abaisse sur nos misères et sur nos angoisses, sur nos luttes et sur nos faiblesses : que vos lèvres sourient à nos joies et à nos victoires ; que vous entendez la voix de Jésus vous dire de chacun de nous, comme jadis de son disciple bien-aimé : « Voilà votre fils. »

Et nous, qui vous invoquons comme notre Mère, nous vous prenons, comme saint Jean, pour être notre guide, notre force et notre consolation, en cette vie mortelle.

4. Nous avons la vivifiante certitude que vos yeux, qui ont versé des larmes sur cette terre baignée du sang de Jésus, se tournent encore vers ce pauvre monde en proie aux guerres, aux persécutions, à l'oppression des justes et des faibles. Et nous, dans les ténèbres de cette vallée de larmes, nous attendons de votre céleste lumière et de votre maternelle compassion le soulagement des peines de nos coeurs, des épreuves de l'Eglise et de nos patries.

5. Nous croyons enfin que dans la gloire, où vous régnez, « vêtue de soleil et couronnée d'étoiles », vous êtes, après Jésus, la joie et l'allégresse de tous les anges et de tous les saints. Et nous, de cette terre où nous passons en pèlerins, réconfortés par la foi en la future résurrection, nous regardons vers Vous, notre vie, notre douceur, notre espérance ; attirez-nous par la suavité de votre voix, pour nous montrer, un jour, après notre exil, Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.

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