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samedi 3 septembre 2016

Saint Grégoire le Grand


Fêtant saint Grégoire le Grand , nous pouvons mentionner son rôle dans le contexte de la famille bénédictine, bien entendu. Ce pape avait écrit une vie de saint Benoît qui sert de référence, ses fameux Dialogues avec le diacre Pierre. Nous connaissons ses nombres autres écrits : homélies, commentaires sur l’Evangile, des œuvres morales et autres commentaires de l’Ecriture.  Certains disent qu’il ne possédait pas le grec, pourtant, diacre, il fut envoyé en ambassade   à Constantinople. 
Saint Grégoire a été également un ardent propagateur de l’Evangile, puisque c’est lui qui a envoyé en Angleterre des moines missionnaires avec saint Augustin de Cantorbéry avec quarante moines du monastère du mont Cælius (il avait fondé ce monastère dans la maison familiale sur une des 7 collines de Rome). Il leur fit cadeau du fameux Evangéliaire de Canterbury.
L’ancien pape Benoît lui avait consacré une longue catéchèseIl est juste, disait-il, de prononcer un mot sur les relations que le Pape  Grégoire  cultiva  avec  les  patriarches d'Antioche, d'Alexandrie et de Constantinople elle-même. Il se soucia toujours d'en reconnaître et d'en respecter les droits, en se gardant de toute interférence qui en limitât l'autonomie légitime.

Trône de saint Grégoire au Coelius

Nous l'entendons peu parler de la Vierge Marie, toutefois, il la mentionne dans une homélie de Noël et dans la première qu'il prononça lors de la procession pour conjurer la peste et obtenir miséricorde par l'intercession de Marie.


En face de ce glaive menaçant qui nous châtie si terriblement, persévérons dans nos prières jusqu’à en être importuns. L’importunité, qui a coutume d’ennuyer les hommes, plaît à la Vérité qui nous juge, car le Dieu bon et miséricordieux veut que le pardon lui soit demandé avec insistance dans la prière : il ne veut pas se mettre en colère autant que nous le méritons. Aussi dit-il par la bouche du psalmiste : «Invoque-moi aux jours de ta détresse; je te délivrerai, et tu me glorifieras.» (Ps 50, 15). C’est donc lui-même qui témoigne de son désir de faire miséricorde à ceux qui l’invoquent, puisqu’il nous exhorte à l’invoquer.
Le coeur contrit, et après avoir rectifié notre conduite, nous viendrons donc, frères très chers, dès l’aube de demain mercredi, former sept processions, qui psalmodieront les litanies dans la ferveur de l’âme et dans les larmes, suivant l’ordre que je vais vous indiquer. Que nul d’entre vous ne sorte travailler aux champs, que nul ne se livre à une occupation quelconque, en sorte que nous nous réunissions tous à l’église de la sainte Mère du Seigneur, et qu’après avoir péché tous ensemble, nous pleurions aussi tous ensemble le mal que nous avons commis. Le Juge rigoureux, nous voyant ainsi nous punir nous-mêmes de nos fautes, nous fera grâce de la condamnation qu’il avait portée contre nous.

La procession des clercs sortira de l’église du bienheureux Jean-Baptiste; celle des hommes, de l’église du bienheureux martyr Marcel; celle des moines, de l’église des martyrs Jean et Paul; celle des servantes de Dieu, de l’église des bienheureux martyrs Côme et Damien; celle des femmes mariées, de l’église du bienheureux Etienne, premier martyr; celle des veuves, de l’église du bienheureux martyr Vital; celle des pauvres et des enfants, de l’église de la bienheureuse martyre Cécile.




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