Un organisme liturgique de Suisse Romande annonçait l'an passé que les nouveaux lectionnaires allaient commencer d'être publiés pour l'Avent 2014. La publicité étant habituellement pressante pour signaler ce type de parutions avant la rentrée, un doute est présent. Il est conseillé selon certaines sources, d'attendre avant de s'acheter de nouveaux exemplaires.
P.S. Après vérification auprès de l'une des meilleures sources, la parution est bien confirmée.
vendredi 27 juin 2014
mardi 24 juin 2014
Saint Jean-Baptiste
Joyeux Noël, à tous et à toutes ! Puisque cette fête de
saint Jean-Baptiste est appelée aussi la Noël d’été ! C’est un jour de
grande joie et d’émerveillement : « Que sera donc cet enfant ? » La personnalité de Jean a imprégné l’Eglise
primitive. A témoin, l’ancienneté de cette fête. Saint Augustin dans son 1er sermon sur
la Nativité de saint Jean-Baptiste tient un propos qui surprend : L'Eglise
ne célèbre le jour natal d'aucun prophète, d'aucun patriarche, d'aucun apôtre:
elle ne célèbre que deux nativités, celle de Jean et celle du Christ. Celle de Notre-Dame qui est célébrée depuis
l’édification d’une église de Jérusalem ne l’est que depuis le 5ème
siècle là-bas, elle n’est entrée dans le calendrier romain que depuis le 7ème
siècle. Pour Jean-Baptiste, sa Nativité a été fêtée très tôt. Les 8 homélies de
saint Augustin l’attestent. Jean est-il né un 24 juin ? Les essais de
calculs pour montrer que ce n’est pas impossible ont une intéressante
illustration auprès de la custodie de terre sainte, basée sur le fait que Zacharie
était de la classe d’Abia, la 8ème classe sur 24. Ce qui permettrait
aussi de justifier le choix de la naissance du Christ le 25 décembre. Ce n’est pas de foi, mais l’hypothèse permet
au moins de rêver. A Eïn Karem on voit une crypte dédiée à la nativité de
Jean-Baptiste.
Nous avons donc de quoi nous réjouir surtout nous qui
partons au désert avec le Maître, mais aussi avec Jean que nous rencontrons. Il
est l’un des nôtres. Saint Benoît construisit lui-même un oratoire dédié à
saint Jean-Baptiste et dans lequel il fut enterré avec sa sœur scholastique.
Les parallèles dans l’Evangile de saint Luc, sont patents
entre l’annonce de la naissance de Jean
et celle de Jésus tout comme les naissances.
« Jean est né, le Christ est né aussi; Jean a été
annoncé par un ange, le Christ aussi a été annoncé par un Ange. Grand miracle
de côté et d'autre ! …, dit Augustin. Jean est un grand homme ; mais le Christ
est plus qu'un homme, car il est l'Homme-Dieu. Jean est un grand homme ; mais
pour exalter Dieu cet homme devait s'abaisser. » « Il faut qu’il
croisse et que je diminue. »
Quelle merveilleuse coordination entre Zacharie et
Elisabeth. Elle donne le nom et lui, obéissant à l’ange le confirme. Marie
comme Elisabeth jouèrent un rôle qui étonne dans une société où la prédominance
masculine n’est pas à contester. Ont-elles toutes les deux eu une révélation du
nom de leur fils ? Pour Marie, aucune contestation. Pour Elisabeth, on peut
le supposer. Zacharie a eu la révélation par l’ange et impose le nom. Chez
saint Luc, c’est à Marie qu’il est dit, tu lui donneras le nom de Jésus. Chez
Matthieu, c’est Joseph qui reçoit cet ordre dans un de ses songes d’imposer le
nom de Jésus.
En lieu et place d’analyse, nous pouvons nous contenter aujourd’hui
d’émerveillements. Jean-Baptiste, cousin de Jésus, appartenait à la classe
sacerdotale, prophète, sanctifié, rempli par l’Esprit-Saint, dès le sein de sa
mère par le Seigneur lui-même, il ne cessera de l’annoncer et de lui laisser la
place et même la dernière place, puisque c’est le Seigneur qui a voulu la
prendre. Aujourd’hui nous n’avons qu’une seule pensée à porter dans nos
cœurs : réjouissons-nous, le Seigneur est proche. Joyeux Noël. Amen.
samedi 7 juin 2014
Hasekura Tsunenage et miroir magique
Il est aussi mentionné le cadeau d'un miroir magique très particulier. Explication et petit film sur Maxi Science avec publicité, hélas.
D’origine chinoise, ces miroirs ont été rendus populaires bien plus tard au Japon. Comme le rappelle l’Ashahi Shimbun, les chrétiens de l’archipel s’en servaient du XVIIe au XIXe siècle pour cacher les icônes religieux devant lesquelles ils priaient. Le christianisme était en effet puni de mort à certaines périodes.
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/miroir/des-miroirs-magiques-datant-du-3e-siecle-decouverts-au-japon_art31912.html
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