Comme sont riches de sens également pour nous les paroles
anciennes qui guidaient les premiers chrétiens : « Revêts-toi donc de la joie qui plaît toujours à Dieu et qu'il
accueille favorablement : fais-en tes délices. Tout homme joyeux fait le bien,
pense le bien et méprise la tristesse […]
Ils vivront pour Dieu, ceux qui rejetteront loin d'eux la tristesse et se revêtiront de la seule joie »[2].
Faire l’expérience de la miséricorde donne de la joie. Ne laissons pas nos
afflictions et nos préoccupations l’éloigner de nous. Qu’elle demeure bien
enracinée dans notre cœur et nous fasse toujours considérer notre vie quotidienne
avec sérénité.
Dans une culture souvent dominée par la technique, les
formes de tristesse et de solitude où tombent tant de personnes et aussi tant
de jeunes, semblent se multiplier. L’avenir semble être l’otage de
l’incertitude qui ne permet pas la stabilité. C’est ainsi qu’apparaissent
souvent des sentiments de mélancolie, de tristesse et d’ennui, qui peu à peu
peuvent conduire au désespoir. Nous avons besoin de témoins d’espérance et de
véritable joie, pour chasser les chimères qui promettent un bonheur facile fait
de paradis artificiels. Le vide profond ressenti par beaucoup peut être comblé
par l’espérance que nous portons dans le cœur et par la joie qui en découle.
Nous avons tant besoin de reconnaître la joie qui se révèle dans un cœur touché
par la miséricorde. Tirons donc profit de ces paroles de l’Apôtre : « Soyez
toujours dans la joie du Seigneur » (Ph 4,4 ; cf. 1 Th 5,16).
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