Un fidèle va s'accuser chez son curé d'avoir peut-être parlé de manière trop dure envers son évêque dont les positions ne lui plaisaient pas.
Celui se fâche : - Vous vous rendez compte de ce que vous faites? L'évêque, c'est le Christ présent dans le diocèse, il faut le respecter. Comme pénitence, s'il y a des restructurations dans votre paroisse et que vous devrez aller à la messe à 20 km de chez vous, vous irez dire au conseil de paroisse qu'il faut accepter paisiblement et par obéissance sa décision. Vous direz en plus deux rosaires à genoux auprès de Notre-Dame.
Le pauvre pécheur trouve la pénitence disproportionnée et il va chez un capucin qui prend sa grosse voix et se fâche, mais se contente d'un rosaire.
Ensuite, comme c'est toujours un peu difficile il se rend chez un dominicain qui lui dit : - En effet, c'est délicat, mais c'est contre l'homme que vous vous êtes emportés pas contre l'évêque. Repentez-vous et dites deux dizaines de votre chapelet.
Par hasard, il croise un jésuite et essaye chez lui. Celui-ci dit : ne vous en faites pas, votre intention était de faire le bien, abonnez-vous à ma revue et restons-en là.
Après avoir lu un exemplaire de la revue qu'il lui avait passé, il renonce. La ligne ne lui plaisant pas, il aurait protesté à chaque numéro et à coup sûr péché encore plus. Un péché de révolte envers l'opinion d'un fils de saint Ignace est pire que celui contre une décision de l'évêque. De surcroît, elle est très chère.
Que faire? Il se rend chez un père bénédictin. Celui-ci lui dit : écoutez, demandez au Seigneur la patience et la persévérance. Pour votre pénitence allez regarder les conseils que le curé vous donne pour l'année de la miséricorde. Si c'est trop difficile, dites un "Je vous salue", ou mieux je le dirai pour vous. Venez me dire bonjour à Noël.
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