Evangile du semeur (Mc 4, 1-20)
Frères et Sœurs,
Le Seigneur nous a expliqué longuement et de manière très
pédagogique sa parabole. Il est vrai que nos cœurs et nos esprits sont parfois
bien lents à comprendre. Mais avez-vous
remarqué qu’il n’a pas mentionné une autre coutume de nos pays plus frais… où nous
aspirons parfois au réchauffement climatique (c’est un mauvais aiguillage). Le
blé d’hiver est planté à l’automne. Il fournit habituellement des rendements
plus élevés que le blé de printemps. Nous laissons aux spécialistes de
Courtemelon et d’ailleurs le monopole des précisions de terrain.
Ce blé attend des temps meilleurs pour donner son fruit en
abondance. Peut-être est-il aussi une invitation à manifester de la patience et
à confier au Seigneur le soin de ce semis (du baptême) lorsque nous touchons à
l’hiver de notre vie. C’est à lui qu’il faut faire confiance.
Au printemps ces plantes qui végétaient naissent de nouveau,
c’est le Seigneur qui vient à notre rencontre, tel le soleil qui va réchauffer
la terre et faire pousser ces plantes à son heure. Jésus révèle l’heure de Dieu
qui sort à notre rencontre pour nous appeler à prendre part à son heure de donner
du fruit, « porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur
libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les
opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur » (Lc 4,
18-19). C’est l’heure de Dieu qui, avec Jésus, se rend présent, se fait visage,
chair, amour de miséricorde qui n’attend pas de situations idéales. Lui, il est
le temps de Dieu qui rend juste et approprié chaque situation et chaque espace.
En Jésus, l’avenir promis commence et prend vie.
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