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dimanche 7 septembre 2014

Sous l'abri de ta miséricorde


Le 8 septembre nous fêterons la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie.
Une version du Sub Tuum Praesidium en français. Partition.

samedi 6 septembre 2014

Sub tuum praesidium

Notre-Dame Auxiliatrice - Notre-Dame Secours des chrétiens 
N'est-ce pas une occasion de l'invoquer à l'occasion de la prière pour les chrétiens d'Orient et les minorités persécutées? Une messe en l'honneur de la Vierge Marie (n°42) existe sous le titre de Marie secours des chrétiens.

Le sub tuum praesidium est une des plus anciennes prières connue à Notre-Dame, aussi bien en Orient qu'en Occident. Un papyrus égyptien la mentionnant remonterait au IIIème siècle. 

Sous ta protection
nous nous réfugions
sainte Mère de Dieu ;
nos prières,
ne les méprises
pas dans les nécessités,
mais de tous dangers
délivre-nous toujours
Vierge glorieuse
et bénie. 

S. Jean-Paul II - L’intercession céleste de Marie (24 septembre 1997)

4.         Le Père céleste a voulu placer Marie auprès du Christ et en communion avec lui, qui « est capable de sauver de façon définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, étant toujours vivant pour intercéder en sa faveur» (He 7, 25) : à l’intercession sacerdotale du Rédempteur, il a voulu unir celle maternelle de la Vierge. C’est une fonction qu’Elle exerce au bénéfice de ceux qui sont en danger et qui ont besoin de faveurs temporelles et surtout, du salut éternel : « Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n’est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu’à ce qu’ils parviennent à la patrie bienheureuse. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, d’auxiliaire, de secourable, de médiatrice» (LG, n. 62).
Ces qualificatifs suggérés par la foi du peuple chrétien aident à mieux comprendre la nature de l’intervention de la Mère du Seigneur dans la vie de l’Église et des fidèles.
5.         Le titre d’ “Avocate” remonte à saint Irénée. En traitant de la désobéissance d’Eve et de l’obéissance de Marie, il affirme qu’au moment de l’Annonciation, «la Vierge Marie devint l’Avocate» d’Eve (Haer., 5, 19, 1 ; PG 7, 1175-1176). En effet, avec son «oui», elle a défendu et libéré l’ancêtre des conséquences de sa désobéissance, en devenant une cause de salut pour elle et pour tout le genre humain.
Marie exerce son rôle d’“Avocate” en coopérant aussi bien avec l’Esprit Paraclet qu’avec Celui qui, sur la Croix, intercédait pour ses persécuteurs (cf. Le 23, 34) et que Jean appelle notre «avocat auprès du Père» (1 Jn 2, 1). En tant que Mère, Elle défend ses enfants et les protège contre les dommages causés par leurs propres fautes.
Les chrétiens invoquent Marie comme “Auxiliatrice”, en reconnaissant son amour maternel qui voit les nécessités de ses fils et qui est prêt à intervenir pour les aider, surtout lorsque le salut éternel est enjeu.
La conviction selon laquelle Marie est proche de ceux qui souffrent ou qui se trouvent dans des situations de grave danger a suggéré aux fidèles de l’invoquer comme «Secourable». La même certitude confiante est exprimée par la prière mariale la plus antique à travers les paroles suivantes : « Sous ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu : ne méprise pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve, et libère-nous toujours de tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie ! » (Tiré du Bréviaire romain).
En tant que Médiatrice maternelle, Marie présente au Christ nos désirs, nos supplications et nous transmet les dons divins, en intercédant continuellement en notre faveur.

mercredi 3 septembre 2014

Saint Grégoire le Grand


Jésus réalise ce matin un des miracles qui lui procurent la sympathie de toutes les mères qui ont marié leurs filles. On admire sa reconnaissance et aussi l’ardeur de cette belle-mère à se remettre à l’ouvrage. L’émerveillement devant le nouveau signe donné par Jésus et ceux qui suivent nous interpelle devant les maladies qui touchaient les gens en ce temps-là et les plus pauvres aujourd’hui. Les limites du savoir médical… sont là aussi aujourd’hui. Les tendances de certains à vouloir guérir de la vie ceux qui ne peuvent plus être soignés. Jésus n’a pas guéri tout le monde pourquoi ? Il répondra par sa croix et sa résurrection. Voilà le sens à redécouvrir.
Jésus ne veut pas se laisser captiver par les couchers de soleil du bord du lac, ni capturer par l’accueil de ces gens que l’on comprend. Il se retire au petit matin pour converser avec son Père, pour prier. Il veut poursuivre sa mission et annoncer la Bonne Nouvelle, communiquer la joie qui l’habite en conversant  son Père. Nous voici sur un thème contemporain de première importance. Fêtant saint Grégoire le Grand qui est cher à la corporation bénédictine pour les raisons que vous connaissez tous, je ne m’arrêterai pas au chant grégorien pour lequel un exercice et des qualités certaines sont nécessaires, ni aux dialogues qui rapportent notamment la vie de saint Benoît. C’est une source précieuse, toute proche de notre Père. Grégoire est aussi célèbre pour ses homélies, Moralia, Pastoral,  etc… (on en trouve heureusement une bonne part sur la toile) tous éléments qui font le bonheur des bibliothèques. Mais il eut aussi le souci de porter l’Evangile aux Anglo-Saxons. De Rome, il envoya pour ce faire celui qui devint Saint Augustin de Cantorbéry avec un groupe de moine. A un moment donné, ils eurent grand peur de ce qu’on racontait de ces barbares qui n’étaient certes pas de nature angélique. Augustin dut leur ramener une lettre de Grégoire pour continuer la mission, la voici donc. Son propos doit nous inciter à persévérer dans notre état. A ce propos, il est bon de nous rappeler que pour lui tous les chrétiens étaient appelés à la perfection. Il divisait la société chrétienne  de son temps (fin 6ème début du 7ème siècle) en trois catégories « spirituelles » :  Les gens mariés, les moines et les clercs. Il parlait de vie active, contemplative et mixte. Que faut-il selon lui pour mener la vie contemplative ? Goût de l’ascèse, componction et désir (Cf Patristique.org).

Voici donc cette fameuse petite lettre (Remacle).

AUX FRÈRES EN ROUTE POUR L'ANGLETERRE.

« Grégoire, serviteur des serviteurs de Dieu, à ses frères, serviteurs de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

« Il eût été mieux de ne pas s'engager dans une bonne entreprise, que de songer à reculer après l'avoir commencée. Aussi me parait-il convenable, mes très chers fils, que vous exécutiez avec la plus grande célérité possible la bonne œuvre entreprise par vous avec l'assistance de Notre-Seigneur. Réalisez avec ardeur et zèle ce que l'inspiration de Dieu vous a suggéré, et songez que plus grands seront vos travaux, plus brillante sera la gloire de votre récompense éternelle. Augustin, votre prieur, retourne à vous, autorisé à vous gouverner en qualité d'abbé. Obéissez- lui en toutes choses avec humilité ; soyez assurés que tout ce que vous ferez conformément à vos ordres, tournera au profit de vos âmes.

« Que le Tout-Puissant vous protège de sa grâce, et m'accorde le fruit de vos travaux dans notre patrie éternelle ! Quoique privé de prendre part à vos labeurs, que je puisse être associé à votre récompense, car si j'étais maître de mes désirs, j'aurais partagé vos travaux. Que Dieu, mes très chers fils, vous ait en sa sainte garde.

« En date du vingt-troisième jour de juillet, quatorzième année du règne de notre très religieux empereur, notre seigneur Maurice Tibère Auguste, la treizième de son consulat, et la quatorzième de l'indiction.[3] »

dimanche 13 juillet 2014

Saint Henri


Saint Henri avait fait confectionner un antependium célèbre pour le Mont-Cassin, en remerciement pour une guérison obtenue de saint Benoît, mais il dut le vendre aux bourgeois de Bâle, manquant d’argent pour payer une rançon, semble-t-il. Cet antependium revint au moment du partage de Bâle ville et Bâle campagne, à ce dernier demi-canton qui le vendit à un colonel Theubet, un jurassien. Celui-ci le revendit pour 40.000 francs le 10 juin 1854 à l’actuel musée de Cluny à Paris, dont il est une des belles pièces. Le musée des antiquités à Bâle en a conservé une copie.

Sur cette pièce se trouve représenté saint Benoît, en compagnie des archanges, Michel, Raphaël et Gabriel, le Christ étant au centre. Au peid du Christ,  prosternés, nous y voyons les deux époux, à savoir l’empereur et l’impératrice Cunégonde.

Vous en trouvez une description sur ce blog.

Plusieurs traductions des inscriptions présentes sont possibles.

Vers initial : QUIS SICUT HEL FORTIS MEDICUS SOTER BENEDICTUS

Chaque mot se rapporte à un personnage

«quis sicut hel» = Qui est comme Dieu = Michaël ;
«fortis» = l’homme de Dieu = Gabriel ;
«medicus» = Dieu guérit = Rafaël ;
«soter» = sauveur = Christ ;
«benedictus» = béni = Saint Benoît.

Signification purement théologique :

« Qui, comme le Dieu fort, comme le Sauveur qui guérit, doit être béni. ».
« Qui est, comme Dieu, un médecin fort, un sauveur béni. ».
« Qui est, comme le Dieu fort, médecin et sauveur. ».

Second vers : PROSPICE TERRIGENAS CLEMENS MEDIATOR USIAS

« Sois bienveillant aux (créatures) terrestres, clément médiateur. ».
« Sois bienveillant aux (créatures) terrestres, clément médiateur de l’essence (divine). ».


Quelle qu’en soit la traduction, cette inscription parait faire allusion à une guérison de l'empereur étant donné les fortes allusions aux Christ et à St Benoît. Le Christ apparaît assimilé aux anges ainsi qu’exalté dans son rôle de « guérisseur ».

vendredi 27 juin 2014

Nouveaux lectionnaires

Un organisme liturgique de Suisse Romande annonçait l'an passé que les nouveaux lectionnaires allaient commencer d'être publiés pour l'Avent 2014. La publicité étant habituellement pressante pour signaler ce type de parutions avant la rentrée, un doute est présent. Il est conseillé selon certaines sources, d'attendre avant de s'acheter de nouveaux exemplaires.

P.S. Après vérification auprès de l'une des meilleures sources, la parution est bien confirmée.

mardi 24 juin 2014

Saint Jean-Baptiste


Joyeux Noël, à tous et à toutes ! Puisque cette fête de saint Jean-Baptiste est appelée aussi la Noël d’été ! C’est un jour de grande joie et d’émerveillement : « Que sera donc cet enfant ? »  La personnalité de Jean a imprégné l’Eglise primitive. A témoin, l’ancienneté de cette fête. Saint  Augustin dans son 1er sermon sur la Nativité de saint Jean-Baptiste tient un propos qui surprend : L'Eglise ne célèbre le jour natal d'aucun prophète, d'aucun patriarche, d'aucun apôtre: elle ne célèbre que deux nativités, celle de Jean et celle du Christ.  Celle de Notre-Dame qui est célébrée depuis l’édification d’une église de Jérusalem ne l’est que depuis le 5ème siècle là-bas, elle n’est entrée dans le calendrier romain que depuis le 7ème siècle. Pour Jean-Baptiste, sa Nativité a été fêtée très tôt. Les 8 homélies de saint Augustin l’attestent. Jean est-il né un 24 juin ? Les essais de calculs pour montrer que ce n’est pas impossible ont une intéressante illustration auprès de la custodie de terre sainte, basée sur le fait que Zacharie était de la classe d’Abia, la 8ème classe sur 24. Ce qui permettrait aussi de justifier le choix de la naissance du Christ le 25 décembre.  Ce n’est pas de foi, mais l’hypothèse permet au moins de rêver. A Eïn Karem on voit une crypte dédiée à la nativité de Jean-Baptiste.
Nous avons donc de quoi nous réjouir surtout nous qui partons au désert avec le Maître, mais aussi avec Jean que nous rencontrons. Il est l’un des nôtres. Saint Benoît construisit lui-même un oratoire dédié à saint Jean-Baptiste et dans lequel il fut enterré avec sa sœur scholastique.  
Les parallèles dans l’Evangile de saint Luc, sont patents entre l’annonce de la naissance  de Jean et celle de Jésus tout comme les  naissances.
« Jean est né, le Christ est né aussi; Jean a été annoncé par un ange, le Christ aussi a été annoncé par un Ange. Grand miracle de côté et d'autre ! …, dit Augustin. Jean est un grand homme ; mais le Christ est plus qu'un homme, car il est l'Homme-Dieu. Jean est un grand homme ; mais pour exalter Dieu cet homme devait s'abaisser. » « Il faut qu’il croisse et que je diminue. »
Quelle merveilleuse coordination entre Zacharie et Elisabeth. Elle donne le nom et lui, obéissant à l’ange le confirme. Marie comme Elisabeth jouèrent un rôle qui étonne dans une société où la prédominance masculine n’est pas à contester. Ont-elles toutes les deux eu une révélation du nom de leur fils ? Pour Marie, aucune contestation. Pour Elisabeth, on peut le supposer. Zacharie a eu la révélation par l’ange et impose le nom. Chez saint Luc, c’est à Marie qu’il est dit, tu lui donneras le nom de Jésus. Chez Matthieu, c’est Joseph qui reçoit cet ordre dans un de ses songes d’imposer le nom de Jésus.

En lieu et place d’analyse, nous pouvons nous contenter aujourd’hui d’émerveillements. Jean-Baptiste, cousin de Jésus, appartenait à la classe sacerdotale, prophète, sanctifié, rempli par l’Esprit-Saint, dès le sein de sa mère par le Seigneur lui-même, il ne cessera de l’annoncer et de lui laisser la place et même la dernière place, puisque c’est le Seigneur qui a voulu la prendre. Aujourd’hui nous n’avons qu’une seule pensée à porter dans nos cœurs : réjouissons-nous, le Seigneur est proche. Joyeux Noël. Amen.

samedi 7 juin 2014

Hasekura Tsunenage et miroir magique



Le premier ministre du Japon, M. Shinzo Abe, a remis au pape François un portrait de l'amabassadeur et samouraï de son pays, Hasekura Tsunenaga qui accomplit une mission entre 1613 et 1620. Malheureusement les persécutions avaient commencé. Excellent article sur Wikipedia.

Il est aussi mentionné le cadeau d'un miroir magique très particulier. Explication et petit film sur Maxi Science avec publicité, hélas.

D’origine chinoise, ces miroirs ont été rendus populaires bien plus tard au Japon. Comme le rappelle l’Ashahi Shimbun, les chrétiens de l’archipel s’en servaient du XVIIe au XIXe siècle pour cacher les icônes religieux devant lesquelles ils priaient. Le christianisme était en effet puni de mort à certaines périodes.
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/miroir/des-miroirs-magiques-datant-du-3e-siecle-decouverts-au-japon_art31912.html
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