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jeudi 1 décembre 2016

L'eau qui tombe, l'eau qui monte et un certain esprit...



Faire allusion au réchauffement climatique, alors que nous sommes touchés par un premier gel un peu sérieux ce matin, il faut oser. Et bien osons… Le Seigneur dans l’Evangile nous dit que si nous ne faisons pas la volonté de son Père qui est aux cieux, si nous nous contentons de dire « Seigneur, Seigneur », notre maison s’écroulera lorsque viendront la tempête, les inondations et tous ces événements destructeurs,   lorsqu’arrivera le temps de l’épreuve.
J’ai lu tout à l’heure une  exhortation de saint Jean-Paul II aux évêques d’Océanie, ce qui m’a fait penser à un « vieil » ami, prêtre fidei donum, l’abbé Yvan Sergy. Il « officie » dans les îles aux îles Marquises en Polynésie Française (Ua Pou et Ua HUka) .



Dans ces régions le réchauffement climatique aura pour effet de faire disparaître certaines îles. Là, ce sera non  l’eau qui descendra, mais celle qui montera qui sera aussi dangereuse au final. Mon confrère a des montagnes suffisamment hautes pour être à l'abri.
Nous pouvons prier pour les prêtres fidei donum qui dans la discrétion accomplissent leur ministère au loin.

Notre Evangile est mentionné dans l’Exhortation de saint Jean-Paul II « Ecclesia in Oceania ». Il y a l’eau qui descend du ciel, des tempêtes à 300 à l’heure dans ces régions et l’eau qui monte… Mais aussi un esprit qui effectue un travail de sape, comme partout dans le monde.



« La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison ; la maison ne s'est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc » (Mt 7, 25). Par la puissance du Saint-Esprit, l'Église en Océanie se prépare à une nouvelle évangélisation des peuples qui aujourd'hui ont soif du Christ. « C'est maintenant le moment favorable ; c'est maintenant le jour du salut » (2 Co 6, 2).

Les défis de la modernité et de la post-modernité sont vécus par toutes les Églises locales en Océanie, mais avec une force particulière par celles qui se trouvent dans des sociétés plus puissamment affectées par la sécularisation, l'individualisme et le consumérisme. Beaucoup d'Évêques ont attribué les signes d'un affaiblissement de la foi catholique et de la pratique dans la vie de certaines personnes au fait que ces dernières acceptent comme critère de jugement et de comportement une perspective totalement sécularisée. À cet égard, le Pape Paul VI donnait déjà cet avertissement : « Il y a le danger de tout ramener à un humanisme terrestre, d'oublier la dimension morale et spirituelle de la vie, de ne plus se soucier de la relation nécessaire de l'homme au Créateur ».(63) L'Église doit répondre à sa mission d'évangéliser dans un monde de plus en plus sécularisé. Le sens de Dieu et de sa Providence aimante a diminué chez bien des gens et même dans des secteurs entiers de la société. L'indifférence pratique à l'égard des vérités et des valeurs religieuses voile le visage de l'amour divin. De ce fait, « parmi les priorités d'un effort renouvelé d'évangélisation, il faut qu'il y ait un retour au sens du sacré, à une conscience de la place centrale de Dieu dans toute l'existence humaine ».(64) »

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