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samedi 2 mai 2015

Il pleut des seilles bergère


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L SEILLE n. f. issu (1180) du latin situla, dont une variante populaire est à l'origine du mot seau* et désignait un seau en bois ou en toile. Le mot s'est employé jusqu'à aujourd’hui en milieu rural et régional.
□ Le dérivé SEILLON n. m. (1355), « petit seau », s'est spécialisé au xixe s. (attesté en 1877) dans le transport du lait et à propos d’un baquet plat pour recueillir le vin écoulé lors du soutirage. ♦ SEILLOT n. m. est propre à des usages régionaux français et au français de Suisse. Le mot a été repéré en latin moderne (seillotos) dès 1442 (Jaakko Ahokas) ; il est resté vivant en français de Franche-Comté et de Suisse pour « petite seille, notamment pour recueillir le lait à la traite ». En Suisse, on emploie aussi seillon (attesté en 1374, sous la forme saliori) et seille, extrêmement courant pour « large seau de bois à anses », et plus largement pour « seau » dans de nombreux contextes de la vie rurale, et au figuré, dans pleuvoir des seilles. Prendre une seille signifie au figuré « subir une lourde défaite ». ♦ SeillÉE n. f., autre dérivé de seille,
désignait en moyen français (1307) le contenu d'un seau et s'emploie encore régionalement (Sologne) et en pisciculture.

Source (!) : Dictionnaire historique de la langue française.

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