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dimanche 29 octobre 2017

Comment aimer et atteindre Dieu tout là-haut dans le ciel ?



« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Frères et sœurs,
Le pharisien qui s’adresse à Jésus est un docteur de la Loi, un fin connaisseur. Il vient mettre le Seigneur à l’épreuve, lui qui avait muselé les sadducéens, ces prêtres qui ne croyaient pas en la résurrection et la tournaient en ridicule… Pensez une femme avec 7 maris en même temps, quelle problématique conjugale et pour l’éternité, la malheureuse.
Dans saint Matthieu, l’intention des pharisiens n’apparaît pas comme étant des plus pures, il s’agirait plutôt de poursuivre une mission où les Sadducéens avaient échoué. Pourtant les pharisiens croyaient en la résurrection. La version de saint Luc est différente.

dimanche 22 octobre 2017

Un malheureux denier à rendre à César. Et à Dieu?




Introduction

Frères et Sœurs, en ce 29ème dimanche du temps ordinaire nous apprécions tous la présence des  Ste-Cécile de Courchapoix et de Vicques ainsi que de M. Pierre-André Clivaz, leur directeur. Je dois dire que cela me redonne un coup de jeune puisque nous avons quelques souvenirs valaisans en commun. C’était l’époque où le Père Emmanuel Marmy, Dieu ait son âme de missionnaire spiritain, était venu cueillir quelques mauvaises herbes dans le Jura… Sud compris.

samedi 21 octobre 2017

Triple couronne



Nous avons dans la région bâloise qui se paganise aujourd'hui à grande vitesse, trois monuments de la théologie : Erasme, Karl Barth et Hans Urs von Balthasar. On a beaucoup parlé de ce dernier sur KTO ces jours, et il faudrait être vraiment très savant ou prétentieux pour prétendre bien parler d'eux. Une erreur à ne pas commettre : prendre le Père Hans Urs pour un théologien thomiste-conservateur en raison des expressions de son attachement à l'Église. Il fut un vrai révolutionnaire dans son domaine.
Hans Urs von Balthasar avait écrit un petit livre sur le Rosaire, intitulé : triple couronne - le salut du mode dans la prière mariale (Le Sycomore P. Lethielleux 1978.) Il n'a pas anticipé les mystères lumineux de Jean-Paul II qui ont bouleversé le schéma du rosaire.

En ce samedi, jour de Marie, un extrait de l'introduction : 


Le chemin entre Dieu et nous est ouvert dans les deux sens : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » — et : « Je suis venu dans le monde comme la Lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. » (Jn 14, 6 ; 12, 46)
Mais comment la Voie a-t-elle pu parvenir jusqu’à nous, la Lumière pénétrer jusqu’à nous, le Verbe habiter parmi nous ? Car il le fallait pour nous permettre d'aller à Dieu par une voie praticable à l'homme. Autrement, la Lumière n’aurait lui que dans les ténèbres, et celles-ci ne l’auraient pas comprise, la Lumière serait venue chez elle (car le monde appartient à Dieu) et les siens ne l’auraient pas reçue. Il fallait quelqu’un pour accueillir le Verbe, si totalement qu'il pût trouver place en un être humain, afin de s'incarner en lui, comme l’enfant dans sa mère.
Cette mère qui s’offre et s’ouvre sans réserve au Verbe de Dieu, ce n'est pas nous ! Aucun de nous ne dit à Dieu le oui sans réserve. Aussi le consentement parfait nous reste-t-il inaccessible. Et pourtant il est une des conditions requises pour que le Verbe de Dieu parvienne réellement jusqu’à nous et devienne la Voie où nous pourrons marcher. Dieu n’aurait pu se faire homme dans un cœur qui ne lui fût qu’à moitié donné. Car l’enfant est essentiellement dépendant de sa mère, il se nourrit de sa substance corporelle et spirituelle, c’est elle qui le forme à une vraie et féconde humanité. Une mère qui nous dépasse, condition requise pour que s’ouvre une voie entre Dieu et nous, n’est pas pour autant isolée, mais elle crée pour nous la possibilité de devenir à notre tour capables de dire oui, en sorte que le Verbe parvienne aussi jusqu’à nous, et nous en lui jusqu’à Dieu. « Heureux le corps qui t’a porté, le sein qui t’a nourri. Oui, heureux en vérité ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent!» (Lc 11, 27-28)
« Quiconque fait la volonté de mon Père céleste est mon frère, ma sœur, ma mère. » (Mc 3, 35)
Par son « avant » perpétuel, Marie permet notre « avec ». La communauté que Dieu, en elle, noue avec l’homme en devenant un enfant des hommes est le substrat d’une communauté qui nous relie entre nous comme enfants de Dieu et que nous appelons l’Eglise de Dieu. La Mère est le préalable permanent, le point de départ et l’accomplissement de l’Eglise, à laquelle, si nous voulons, nous pouvons appartenir en hommes qui s’acheminent vers le oui parfait et tendent à son enracinement dans toute notre vie. Ainsi nous pouvons et devons dire, nous les imparfaits, à celle qui est l'accomplie, et qui nous introduit et nous attire à sa plénitude : « Ave Maria ». Mais non pas en la séparant de son Fils : elle n'est que la réponse, il est la Parole.

dimanche 15 octobre 2017

Le Mariage du Fils



15 OCTOBRE 2017 - 28ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Lectures de la messe

Première lecture « Le Seigneur préparera un festin ; il essuiera les larmes sur tous le...Is 25, 6-10a

Psaume J’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.Ps 22 (23), 1-2ab, 2...

Deuxième lecture « Je peux tout en celui qui me donne la force »Ph 4, 12-14.19-20

Évangile« Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce »Mt 22, 1-14


Frères et Sœurs,

Bienvenue pour cette célébration du 28e Dimanche du temps ordinaire. Si vous le voulez bien, nous pourrons avoir une pensée pour nos sœurs carmélites qui fêtent aujourd’hui leur fondatrice, sainte Thérèse d’Avila.

L’Evangile parle du mariage du fils d’un roi aujourd’hui. Thérèse d’Avila, a vécu la mystérieuse ascension de l’âme dans son union à Dieu, à l'image d'un mariage. L'Écriture et les mystiques font volontiers usage de cette comparaison. Vous connaissez certainement quelques-uns de ses écrits, château de l’âme, livre des demeures…

Nous allons confier aussi au Seigneur tous ceux qui vivent dans l’état de mariage et s’y préparent, ainsi que nos familles.

Tous, nous avons besoin de miséricorde et nous demandons au Seigneur son pardon au début de cette eucharistie.


mardi 10 octobre 2017

Marthe et Marie



10 OCTOBRE 2017 - Mardi, 27ème Semaine du Temps Ordinaire — Année
Lectures de la messe
Première lecture « Voyant comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu...Jon 3, 1-10
Psaume Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?Ps 129 (103), 1-2, 3...
Évangile« Une femme nommée Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part »

Cet Evangile nous le connaissons presque par cœur. Ceux qui sont dans l’action aspirent à ce qu’ils estiment être un une façon de vivre dans la tranquillité et le repos… parfois c’est l’inverse, les tenants d’un mode de vie contemplatif désireraient avec ardeur l’action directe et l’annonce de l’Evangile. Mais au final chacun revient à sa mission spécifique qui ne se limite pas à son poste de télévision… ou à passer ses ardeurs dans une lecture ou des habitudes peut-être en forme d’auto-justification. Nous désirons par moment embrasser une condition qui n’est pas celle à laquelle nous sommes appelés… Mais la question n’est-elle pas :  à quoi sommes-nous appelés?

dimanche 1 octobre 2017

Oui, non, mais, on discute... Pas facile de travailler à la vigne du Seigneur.



1 octobre 2017 - 26ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Lectures de la messe

    Première lecture « Si le méchant se détourne de sa méchanceté, il sauvera sa vie » Ez 18, 25-28
    Psaume Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse. Ps 24 (25), 4-5ab, 6...
    Deuxième lecture « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus » Ph 2, 1-11
    Deuxième lecture « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus » Ph 2, 1-5
    Évangile « S’étant repenti, il y alla » Mt 21, 28-32


‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.

Frères et Sœurs,
Sur quoi faut-il le plus insister ? Sur la liberté ou la grâce ? Vaste sujet qui a prêté à bien des polémiques. Mais ce n’est pas le moment.