1ère lecture : « Un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirme être en vie » (Ac 25, 13-21)
Evangile : « Sois le berger de mes agneaux. Sois le pasteur de mes brebis »(Jn 21, 15-19)
Evangile : « Sois le berger de mes agneaux. Sois le pasteur de mes brebis »(Jn 21, 15-19)
Aux trois reniements de Pierre, succèdent ses trois réponses
à Jésus, « Je t’aime ». Il ne l’épargne pas. Sa miséricorde est à l’œuvre.
Jésus ne lui reproche pas directement ses fautes, mais tout est dans la
suggestion appuyée, il est vrai. Lorsqu’on lavait son linge à la main, on le
tordait parfois pour l’essorer. Nous pourrions penser à ce type d’opération,
mais en temps, c’est une véritable régénération qui se produit et une « confirmation »
dans sa mission. Il ira jusqu’au bout quand le moment viendra. L’Evangile
choisi pour aujourd’hui, vient à bon escient nous rappeler que le Seigneur a
donné une structure et des missions à son Eglise pour qu’elle puisse remplir la
mission qu’il lui a confiée, à savoir annoncer la Miséricorde au monde, à
toutes les générations. Pour que toutes les générations puissent aussi dire que
Marie est bienheureuse, la Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus ne
doit-elle pas être proclamée et vécue?
Nous religieux, devrions le faire par notre vie d’abord et
par nos missions et charismes spécifiques. Pauvreté, chasteté et obéissance…
Consécration de toute notre personne, mis à part pour annoncer et vivre l’Evangile,
ce n’est pas une sinécure tous les jours. Ceux que nous croisons se rendent-ils
compte que nous leur disons sans mots que leur vie, comme la nôtre, d’ailleurs
ne trouvera son plein épanouissement et sa réalisation que dans le royaume. Pas
d’enfants, pas de descendance… Ce ne sont pas nos codes génétiques qui sont
transmis, mais j’allais dire un code « génétique » spirituel. D’ailleurs
le fait d’être parents ne se limite pas à cela. On essaye de nous réduire à des
codes-barres, aujourd’hui, du matériel étiqueté dans un supermarché.
Nous religieux savons bien que nous sommes comme Pierre des
pécheurs pardonnés et aimés par lui. Il nous aide d’ailleurs à lui dire tous
les jours que nous l’aimons, sans cela nous ne pourrions remplir notre mission.
Nous lui demanderons ce matin de nous envoyer un surcroît d’Esprit
pour y parvenir. Il nous dit tous les jours suis-moi.
En conclusion, pour demeurer avec Marie dans l’attente et la
prière quelques lignes de l’Encyclique
de Jean-Paul II sur l'Esprit-Saint dans la vie de l'Église et du monde
L'Eglise persévère
dans la prière avec Marie. Cette union de l'Eglise en prière avec la Mère du
Christ fait partie du mystère de l'Eglise depuis son origine: nous voyons Marie
présente en ce mystère comme elle est présente dans le mystère de son Fils. Le
Concile le dit: «La bienheureuse Vierge..., enveloppée par l'Esprit Saint...,
engendra le Fils, dont Dieu a fait le premier-né parmi beaucoup de frères (cf.
Rm 8, 29), c'est-à-dire parmi les croyants, à la naissance et à l'éducation
desquels elle apporte la coopération de son amour maternel»; elle se trouve,
«de par les grâces et les fonctions singulières qui sont les siennes..., en
intime union avec l'Eglise: de l'Eglise (elle) est le modèle...»285. «En
contemplant la sainteté mystérieuse de la Vierge et en imitant sa charité...,
l'Eglise devient à son tour une Mère» et, «imitant la Mère de son Seigneur,
elle conserve par la vertu du Saint-Esprit, dans leur pureté virginale, une foi
intègre, une ferme espérance, une charité sincère... Elle est aussi vierge, ayant
donné à son Epoux sa foi»286.
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