En ce jour du
200ème anniversaire de Waterloo et de la publication officielle de l'encyclique
du pape François, Loué sois-tu (Te Deum laudamus?), une réflexion de Napoléon
sur la nature qui nous conduit à croire en Dieu. Extrait du Sentiment
de Napoléon sur la divinité de Jésus-Christ :
En exil, l'empereur dialogue avec un de ses
généraux incrédule :
Preuve de
l’existence de Dieu
Le général Bertrand
disait à Napoléon : « Sire, vous croyez en Dieu. Bah ! Dieu
qu'est-ce? Qu'en savez-vous? L'avez-vous vu ?»
L'empereur
répliquait : Qu'est-ce que Dieu? Si je le connais, ce que j'en sais? Eh
bien je vais vous le dire répondez à votre tour. Comment jugez-vous qu'un homme
a du génie? Est-ce quelque chose que vous avez vu? est-ce une chose visible, le
génie? Qu'en savez-vous pour croire? On voit l'effet, et de l'effet on remonte
à la cause, on la trouve, on l'affirme, on croit, n'est-ce pas ? Ainsi sur
un champ de bataille, quand l'action est engagée, si tout d'un coup le plan
d'attaque est reconnu mauvais, à la promptitude, à la justesse des manœuvres,
on admire, on s'écrie : Un homme de génie! Au fort de la mêlée, quand la
victoire flottait indécise; pourquoi, vous, le premier, me cherchiez-vous du
regard? oui, vos lèvres m'appelaient, et de toutes parts on n'entendait qu'un
cri : L'Empereur, où est-il? Les ordres? Qu'est-ce que c'était que ce cri?
C'était le cri de l'instinct et de la croyance générale à moi, à mon génie.
Eh bien !
moi aussi, j'ai un instinct, une certitude, une croyance un cri qui m'échappe
malgré moi; je réfléchis, je regarde la nature avec ses phénomènes et je dis :
Dieu. J'admire et je m'écrie : il y a un Dieu.
Mes victoires
vous font croire en moi; eh bien l'univers me fait croire en Dieu. J'y crois à cause
de ce que je vois, à cause de ce que je sens. Ces effets merveilleux de la
toute-puissance divine, ne sont-ce point-là des réalités aussi positives et plus
éloquentes que mes victoires? Qu'est-ce que la plus belle
manœuvre auprès du mouvement des astres? Puisque vous croyez au génie, dites-moi du moins dites-moi je vous prie
d'où vient, chez l'homme de génie, cette invention d'idées, l'inspiration, ce
coup d'œil qui n'est propre qu'à lui. Répondez : D'où vient cela?
indiquez-en la cause? vous l'ignorez, n'est-ce pas ? Eh bien! moi aussi,
et personne n'en sait plus que nous deux… Les effets divins me font
croire à une cause divine. Oui, il existe une cause divine une raison
souveraine, un être infini; cette cause est la cause des causes, cette raison
est la raison créatrice de l'intelligence. Il existe un être infini, auprès
duquel, général Bertrand, vous n'êtes qu'un atome; auprès duquel moi Napoléon
avec tout mon génie, je suis un vrai rien, un pur néant, entendez-vous? Je le
sens, ce Dieu... je le vois... j'en ai besoin, j'y crois.... Si vous ne le
sentez pas, si vous n'y croyez pas, eh bien! tant pis pour vous...
Conclusion de
ses réflexions sur la divinité du Christ :
… Le général
Bertrand gardait également le silence. « Vous ne comprenez pas,
reprit l'empereur, que Jésus-Christ est Dieu eh bien j'ai eu tort de vous faire
général!!! »
http://www.lesoir.be/910366/article/actualite/regions/brabant-wallon/2015-06-17/poignee-main-historique-entre-descendants-napoleon-wellington-et-blue
http://www.lesoir.be/910366/article/actualite/regions/brabant-wallon/2015-06-17/poignee-main-historique-entre-descendants-napoleon-wellington-et-blue
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