Dans la Bible, le démon est appelé le père du mensonge. Celui qui promettait, ou plutôt, te faisait croire qu'en faisant certaines choses tu seras heureux. Et après, tu te rends compte, que tu n'étais pas du tout heureux. Et par la suite tu te rends compte que tu courais après quelque chose qui, loin de te procurer le bonheur, t'a fait te sentir plus vide, plus triste. Chers amis : le diable, c’est un ‘‘vendeur d’illusions’’. Il te promet, te promet, mais il ne te donne rien, il ne va jamais rien accomplir de ce qu’il dit. Il est un mauvais payeur. Il te fait désirer les choses dont il ne dépend pas de lui que tu les obtiennes ou pas. Il te fait mettre ton espérance en quelque chose qui ne te rendra jamais heureux. C'est cela son procédé, c'est cela sa stratégie. Parler beaucoup, offrir beaucoup et ne rien accomplir. C'est le grand "vendeur d’illusions" parce que tout ce qu'il nous propose est fruit de division, de comparaison avec les autres, d’écraser les autres pour obtenir les choses. C'est un ‘‘vendeur d’illusions’’, parce que, pour atteindre tout cela, l’unique chemin est de laisser de côté tes amis, de ne supporter personne. Car tout est fondé sur l'apparence. Il te fait croire que ta valeur dépend de ce que tu as.
A l’opposé, nous avons Jésus, qui nous offre son procédé. Il
ne nous vend pas d’illusions, il ne nous promet pas de choses apparemment
grandes. Il ne nous dit pas que le bonheur sera dans la richesse, le pouvoir,
l'orgueil. Tout le contraire ! Il nous montre que le chemin est autre. Ce Directeur
technique dit à ses joueurs : ‘Bienheureux, heureux les pauvres d'esprit, ceux
qui pleurent, les doux, ceux qui ont faim et soif de la justice, les
miséricordieux, les purs de cœur, ceux qui travaillent pour la paix, les
persécutés pour la justice’. Et il termine en leur disant : ‘Réjouissez-vous de
tout cela’.
Pourquoi ? Parce que Jésus ne nous ment pas. Il nous montre
un chemin, qui est vie, qui est vérité. C’est lui-même la grande preuve de
cela. C'est son style, sa manière de vivre la vie, l'amitié, la relation avec
son Père. Et c’est à cela qu'il nous invite. À nous sentir fils. Des fils
aimés.
Lui, il ne te vend pas d’illusions. Car il sait que le
bonheur, le vrai, celui qui remplit le cœur, n'est pas dans les habits stylés
comme les pilchas que nous portons, dans les chaussures que nous nous mettons,
dans l'étiquette d’une marque déterminée. Il sait que le vrai bonheur est
d’être sensible, d’apprendre à pleurer avec ceux qui pleurent, d’être proche de
ceux qui sont tristes, d’épauler, d’embrasser. Celui qui ne sait pas pleurer,
et par conséquent ne sait pas rire, ne sait pas vivre. Jésus sait que dans ce
monde de tant de concurrence, d'envie et de tant d'agressivité, le vrai bonheur
passe par le fait d’apprendre à être patient, à respecter les autres, à ne pas
condamner et à ne juger personne. Celui qui s’énerve, perd, dit le dicton. Ne
livrez pas votre cœur à la colère, à la rancune. Heureux les miséricordieux.
Heureux ceux qui savent se mettre à la place de l’autre, heureux ceux qui sont
capables d’embrasser, de pardonner. Tous, à un moment ou à un autre, nous en
avons fait l’expérience. Tous à un moment donné, nous nous sommes sentis
pardonnés : que c’est beau ! C’est comme revenir à la vie, c’est avoir une
nouvelle opportunité. Il n'y a rien de plus beau que d'avoir de nouvelles
opportunités. C’est comme si la vie recommençait. C’est pourquoi, heureux ceux
qui sont porteurs d’une nouvelle vie, de nouvelles opportunités. Heureux ceux
qui travaillent pour cela, ceux qui luttent pour cela. Des erreurs, des
méprises, nous en commettons tous, des milliers.
Voilà pourquoi, heureux ceux qui sont capables d'aider les
autres dans leurs erreurs, dans leurs méprises. Qui sont de vrais amis et
n’abandonnent personne. Ceux-là sont les purs de cœur, ceux qui réussissent à
voir plus loin que le mensonge et qui surmontent les difficultés. Heureux ceux
qui voient spécialement ce qui est bon chez les autres.
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