Si vous laissez tourner quelques temps en arrière-fond d'une occupation plus importante, les bavardages épuisants de nos chers commentateurs sportifs, vous aurez saisi brièvement le nom d'une basilique : Notre-Dame-de-Brebières, dont voici la charmante histoire figurant sur le site de la carte mariale du monde.
Albert, France.
Au Moyen-Âge, à une date restée incertaine (avant 1138, date de la charte pontificale racontant pour la première fois l'événement) un jeune berger voit soudainement ses brebis regroupées autour d'une unique touffe d'herbe, près d'Ancre (Somme, diocèse d'Autun), sur la terre dite de Brebières. Surpris, il donne un coup de bâton à cet endroit. A cet instant, il entend une voix : "Arrête, berger, tu me blesses !". Le jeune garçon n'en croit pas ses yeux : son bâton est ensanglanté !
Il veut en avoir le coeur net. Il creuse la terre et découvre une statue de la Vierge Marie. Un pèlerinage nait spontanément. Les pèlerins viennent sur la terre de Brebières par centaines.
Le 2 mai 1727, Mgr Pierre de Sabatier, évêque d'Amiens, décide de la translation de la statue dans l'église paroissiale d'Albert puis, le 1er novembre 1732, publie un mandement fondant la confrérie de Notre-Dame-de-Brebières.
Wikipedia nous donne un bon nombre de détails architecturaux. Et ceci parmi les commentaires :
En 1915, un obus toucha le dôme soutenant la statue, qui s'inclina, mais resta dans un équilibre précaire et impressionnant. Cet événement donna naissance à une légende : « quand la Vierge d'Albert tombera, la guerre finira » disaient poilus et tommies. La photographie de cette basilique détruite et sa « Vierge penchée » fut envoyée à travers le monde par les soldats à leur famille - en carte postale - et contribua à sa célébrité planétaire.
Voir aussi article de La Croix.
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