En Suisse, nous associons volontiers saint Dominique à bon nombre de figures qui nous sont chères et connues, parmi elles le cardinal Georges Cottier, le Père Jean-Pierre Torrell, le Père Jean-Michel Poffet, les frères de Fribourg et de Genève. Surtout, il ne faut pas oublier les soeurs qui les soutiennent par leur prière, mais qui fournissent aussi leur part de travail dans la recherche.
Saint Dominique est universellement connu et accessible sur la toile, ses frères sont célèbres pour leur science et leur liberté d'opinion, ils jonglent avec le blanc de la vérité et le noir de l'humilité en cherchant à les unir, laissent fréquemment leur manteau (noir) au vestiaire et souvent l'oublient me disait le cardinal Schönborn. Ils vous passent un savon et en même temps essayent de vous faire avancer, de bons maîtres. Parfois ils se plantent... et douloureusement. Si nul n'est indispensable, ils le sont un peu plus que beaucoup d'autres. Les dominicains nous offrent bon nombre de présentations de leur saint fondateur : Suisse - Canada - France - Wikipedia
VIIIe centenaire de l'Ordre des Prêcheurs
L’Ordre des Prêcheurs est fondé en 1215 par Dominique de Guzman et approuvé par le pape Honorius III en 1216. Cela fait donc huit siècles que les Dominicains promeuvent le dialogue de la foi avec le monde, dans toutes ses dimensions. Huit siècles de prédication !
Une pensée pour le Père Jean-Bernard Dousse que le Seigneur a rappelé à lui en la fête du saint fondateur de son ordre selon l'ancien calendrier.
Un ex-voto de la chapelle du Vorbourg est dédié à Saint Dominique, en raison de la présence de frères dominicains "réfugiés" du fait des guerres de conquête française de la Franche-Comté, guerre des Suédois ou de Trente ans. Ils furent un temps gardien. Voir l'article très complet de l'abbé Salvadé.
Louis XIV au siège de Besançon. Le bon roi nous valut les deux premiers ermites du Vorbourg, des dominicains. Comme les franciscains ils furent à l'origine des ordres mendiants. A témoin cette permission donnée à la chapelle du Vorbourg : Une année après leur admission un des dominicains « prie (le Conseil) de savoir comme il doit
se comporter pour son vivre » Qu’il fasse une quête, répond ce dernier ! Le
Conseil décide « qu’il ira tous les mardis faire l’enquête par la ville comme
un homme de sa profession ».(19.10.1675). On devine que « l’enquête » est une
recherche d’aumônes en finances ou en
nature.
A se demander si nos modernes enquêteurs ne sont pas aussi des mendiants.
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