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jeudi 17 septembre 2015

Morale et nouvelle évangélisation

L'exhortation apostolique sur la joie de l'Evangile ainsi que l'année sainte qui s'annoncent laissent à penser à une forme de joyeuse remise à zéro des compteurs d'une culpabilité réelle ou potentielle. Après nous n'y penserons plus aucune inquiétude... Le but n'est pourtant pas de continuer ou de recommencer comme avant, en toute simplicité et bonne conscience. Le Christ doit entrer dans nos vies et les transformer. Un passage oublié d'un texte de saint Jean-Paul II dans son encyclique sur la splendeur de la vérité, mérite dans ce cadre notre attention :

La morale et la nouvelle évangélisation

106. L'évangélisation représente le défi le plus fort et le plus exaltant que l'Eglise est appelée à relever, depuis son origine. En réalité, ce défi est dû moins aux situations sociales et culturelles qu'elle rencontre tout au long de l'histoire qu'au précepte de Jésus Christ ressuscité qui définit la raison d'être même de l'Eglise : « Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute la création » (Mc 16, 15). 
... La déchristianisation qui affecte des communautés et des peuples entiers autrefois riches de foi et de vie chrétienne implique non seulement la perte de la foi ou, en tout cas, son insignifiance dans la vie, mais aussi, et forcément, le déclin et l'obscurcissement du sens moral : et cela, du fait que l'originalité de la morale évangélique n'est plus perçue, ou bien à cause de l'effacement des valeurs et des principes éthiques fondamentaux eux-mêmes. Les courants subjectivistes, utilitaristes et relativistes, aujourd'hui amplement diffusés, ne se présentent pas comme de simples positions pragmatiques, comme des traits de mœurs, mais comme des conceptions fermes du point de vue théorique, qui revendiquent leur pleine légitimité culturelle et sociale.

Splendor Veritatis , un grand texte qui se termine par un recours à Marie Mère de Miséricorde. 

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