Un passage du message de carême du pape François nous dit que le démoniaque « vous serez comme des dieux » (Gn 3,5), est à la racine de tout péché. Un tel délire peut également devenir un phénomène social et politique, comme l’ont montré les totalitarismes du XXe siècle, et comme le montrent actuellement les idéologies de la pensée unique et celles de la technoscience qui prétendent réduire Dieu à l’insignifiance et les hommes à des masses qu’on peut manipuler.
Le questionnement sur la pensée unique peut avoir lieu à l'intérieur de l'Eglise également, lorsqu'à tout prix on veut imposer une seule ligne de pensée, une seule interprétation du message évangélique. C'est courir le risque de faire taire les prophètes, d'empêcher un renouvellement de l'Eglise, mais aussi d'opter pour des solutions qui portent atteinte à sa structure sacramentelle voulue par le Christ. Liberté d'expression dans le cadre du Magistère... Mais LIBERTÉ qui ne doit pas être limitée à la pensée unique médiatique et à celle de groupes de pression majoritaires, sachant aussi que "S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi." Le Pape François a pris cette option de tolérance et d'écoute en cette année de la miséricorde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire