Nous célébrons aujourd'hui saint Joseph époux de la Vierge Marie. Il a été mis à l'honneur au 19ème siècle par Pie IX, un pape que l'on "oublie" un peu du fait, que Vatican I s'ouvrit sous son pontificat. C'est lui qui déclare déclare officiellement saint Joseph Patron de l'Eglise universelle, par le décret Inclytus Patriarcha Joseph.
- Le pape Jean XXIII, introduisit son nom dans le canon romain et le déclara protecteur du IIème Concile du Vatican.
- Deux papes récents ont porté ce prénom, Jean XXIII et Benoît XVI.
- Saint Jean-Paul II publia en son honneur la longue et très complète exhortation apostolique REDEMPTORIS CUSTOS.
- Nous attendons pour aujourd'hui la signature de l'exhortation apostolique du pape François sur la famille. Cela ne doit pas étonner. Il avait consacré une catéchèse à saint Joseph en 2014. La messe d'inauguration de son pontificat avait eu lieu le jour de sa fête.
Le Puy en Velay étant à l'honneur en cette année de Jubilé, il nous faut signaler son sanctuaire dédié à saint Joseph : saint Joseph de Bon Espoir.
Pauvre saint Joseph, devant une famille ecclésiale si turbulente et tant de problèmes apparemment étrangers à la sainte Famille de Nazareth, s'agissant de modèles disparates, comment va-t-il remplir sa mission?
Est-ce que l'on met suffisamment en valeur l'attachement de saint Joseph pour Notre-Dame et pour son fils adoptif?
Homélie du Bx Paul VI pour la Solennité de saint Joseph extrait :
L'Evangile définit saint Joseph comme « juste » (Mt 1, 19). On ne saurait louer de plus solides vertus ni des mérites plus élevés en un homme d'humble condition, qui n'a évidemment pas à accomplir d'actions éclatantes. Un homme pauvre, honnête, laborieux, timide peut-être, mais qui a une insondable vie intérieure, d'où lui viennent des ordres et des encouragements uniques, et, pareillement, comme il sied aux âmes simples et limpides, la logique et la force de grandes décision, par exemple, celle de mettre sans délai à la disposition des desseins divins sa liberté, sa légitime vocation humaine, son bonheur conjugal. De la famille il a accepté la condition, la responsabilité et le poids, mais en renonçant à l'amour naturel conjugal qui la constitue et l'alimente, en échange d'un amour virginal incomparable. Il a ainsi offert en sacrifice toute son existence aux exigences impondérables de la surprenante venue du Messie, auquel il imposera le nom à jamais béni de Jésus (Mt 1, 21); il Le reconnaîtra comme le fruit de l'Esprit-Saint et, quant aux effets juridiques et domestiques seulement, comme son fils. S. Joseph est donc un homme engagé. Engagé — et combien! —: envers Marie, l'élue entre toutes les femmes de la terre et de l'histoire, son épouse non au sens physique, mais une épouse toujours virginale; envers Jésus, son enfant non au sens naturel, mais en vertu de sa descendance légale. A lui le poids, les responsabilités, les risques, les soucis de la petite et singulière Sainte Famille. A lui le service, à lui le travail, à lui le sacrifice, dans la pénombre du tableau évangélique, où il nous plaît de le contempler et, maintenant que nous savons tout, de le proclamer heureux, bienheureux.
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