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mercredi 13 avril 2016

Et restons catholiques...



Poésie quand tu nous tiens... Ne recommencez pas jusqu'à la prochaine fois... 
Le dernier épisode en date sur les rapprochements de François avec Ecône portent à s'interroger sur la psychologie humaine et la pastorale (sans parler du contenu de la foi). Un montage et des structures importantes ont été mises en place sous les pontificats précédents pour rendre une place positive aux tenants de l'ancien rite. Pourquoi pas? C'est même très positif. Mais ce qui se passe aujourd'hui confine à l'aberration. A témoin le contenu d'un passage de l'homélie de Mgr Fellay ci-dessous. Le pape François paraît avoir complètement oublié les positions opposées à Vatican II de la fraternité et les accusations portées par elle, sans parler des doutes sur la validité des sacrements que confère maintenant l'Eglise.

Pourquoi ne pas relire l'Eloge de la folie d'Erasme de Bâle, un ouvrage adressé à Saint Thomas More, histoire de rester en bonne forme devant notre Eglise qui joue au yoyo... Et même l'Utopie, More de rire, mais c'est beaucoup en un soir. Mieux vaut se cultiver en attendant que passe ce curieux orage magnétique... Le bateau ivre.
En suivant ces raisonnements, il faudrait comprendre que tous nos évêques vont donc gentils et compréhensifs avec tout le monde, y compris avec ceux qui ne pensent pas comme eux, et nous pleins de charité et de compréhension entre nous aussi. Habituellement, on surnomme cela "pastorale du chewing-gum".
C'est tout de même curieux, cette nouvelle dimension d'où a disparu le principe de non-contradiction.

Extrait de l'homélie de Mgr Bernard Fellay au Puy en Velay :

La rencontre avec le pape François

Miscens gaudia fletibus. Il y en a encore d’autres joies et d’autres pleurs, aussi récents. Vous savez qu’il y a peu nous avons rencontré le pape François. Eh bien ! il nous a expliqué que sous Benoît XVI, à la fin de son pontificat, avait été fixée une date butoir, et que si la Fraternité n’acceptait pas la proposition romaine jusqu’à cette date, il était décidé que la Fraternité serait excommuniée, et le pape François de nous dire : c’est probablement le Saint-Esprit qui a inspiré le pape Benoît XVI et qui lui a fait dire quelques jours avant sa démission d’abandonner cette idée, car Benoît XVI a dit : Je laisse cette affaire à mon successeur. Et au successeur, le pape François, a été proposé… on a mis sur son bureau notre excommunication en disant : il n’y a qu’à mettre la date et la signature. Et le pape François de dire : Non, je ne les excommunie pas, je ne les condamne pas. Il m’a dit : Je ne vous condamnerai pas. Il a aussi dit : Vous êtes catholiques, il a continué en disant : en cheminement dans la pleine communion. Néanmoins, il maintient que nous sommes catholiques. Il a aussi dit : Vous savez, j’ai pas mal de problèmes avec vous, on me fait des problèmes parce que je suis bon avec vous, mais à ceux-là je dis : écoutez, j’embrasse bien le patriarche Cyrille, je fais du bien aux anglicans, je fais du bien aux protestants, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas du bien à ces catholiques. C’est comme cela qu’il l’expliquait. Et de dire aussi : Si j’ai des problèmes, vous aussi vous avez des problèmes, donc il ne faut pas pousser, il ne faut pas créer davantage de divisions, donc on prend son temps.
Poursuivant, il nous a dit : le pouvoir de confesser, bien évidemment il continue après (l’Année sainte), et aussi donner l’extrême onction, et aussi pour l’absolution de l’avortement, tout cela continue. A ce moment-là je lui ai dit : Pourquoi pas pour les autres sacrements alors ? Il était tout à fait ouvert, on va voir comment les choses vont se développer. Ces choses-là évidemment nous donnent de l’espoir. Mais un jour on voit cela qui nous donne un peu d’espoir, on se réjouit, et le lendemain une exhortation terrifiante, qui fait tant de mal à l’Eglise.

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