“Je n’aime pas que l’Eglise, ou l’un de ses représentants, fonde ses revendications sur des raisons théologiques, comme si elle prétendait à une plus haute conception de la vérité. ”, a dit M. Gerhard Pfister nouveau président du PDC dans une interview accordée à cath.ch . Il dit encore ceci : "En politique, l'Eglise est un parti comme les autres".
Ces paroles comme elles sont présentées sentent à plein nez le relativisme et malheureusement témoignent de sa pénétration dans le parti de nos anciennes élites catholiques.
L'Eglise n'est pas un parti, elle est sel de la terre. Il ne lui est pas permis de s'affadir. Quant à prétendre fonder des revendications sur une plus haute conception de la vérité, c'est évident pour elle, mais bien entendu pas pour tout le monde, avant le retour du Christ. Lorsqu'elle parle ou agit, il ne s'agit point de solutions techniques à imposer, ni même politiques. Toutefois, sur des sujets fondamentaux comme le respect de la liberté religieuse et celui de la dignité humaine, elle doit élever la voix dans la société. Une de ses tentations majeures est d'ailleurs de se rapprocher de celui qui a dit :"Qu'est-ce que la vérité?", patron du relativisme. Elle doit demeurer dans l'amour de celui qui a dit "Je suis la Vérité et la Vie." et l'annoncer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire