Nous sommes à la veille de la Pentecôte au Cénacle avec Marie
et fêtons Matthias. Voilà un nouvel arrivant… avant son heure! Il n’appartient pas encore au
groupe des douze. N’est-ce pas curieux ? S'il était toujours avec les plus fidèles, il devait bien être là à la Pentecôte. Il y avait une part spéciale pour
lui en réserve, en attente, celle de Juda mais elle ne lui a pas été donnée à ce moment-là. Il fallait 12 Apôtres pour annoncer
la Bonne Nouvelle. Les 12 portes de la cité sainte devaient être ouvertes.
Matthias ce doit être la porte des pauvres et des discrets, de ceux qui suivent
humblement et fidèlement, sans vouloir trop se montrer, ni paraître à la télé
ou dans les médias. Une porte sainte de la miséricorde ouverte tous les jours
de l’année.
Matthias, c’est l’apôtre dont on ne dit rien ou presque,
parce qu’on ne sait rien de lui ou presque, mais son nom est tout un programme,
il signifie « présent, don de Dieu ».
Les lectures ont voulu montrer la liberté de choix du
Seigneur.
Le mode d’élection de Matthias est assez particulier. Il fait référence à la désignation qui s’opérait dans le temple plors de la détermination des prêtres. On utilisait ces fameux dés appelés Ourim et le Thoummim (Lc 1,9). Cette manière de procéder a disparu aujourd’hui dans l’Eglise, à l’exception du tirage au sort du patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie. Il est choisi à l’aveugle par la main d’un enfant.
Le mode d’élection de Matthias est assez particulier. Il fait référence à la désignation qui s’opérait dans le temple plors de la détermination des prêtres. On utilisait ces fameux dés appelés Ourim et le Thoummim (Lc 1,9). Cette manière de procéder a disparu aujourd’hui dans l’Eglise, à l’exception du tirage au sort du patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie. Il est choisi à l’aveugle par la main d’un enfant.
Il nous choisit chacun pour une mission ou un service, pour être
messager de la Bonne Nouvelle. Nous n’en sommes pas propriétaires, mais
serviteurs.
Marie a prié aussi pour Matthias et pour que vienne reposer
l’Esprit sur toute l’Eglise, une effusion qui ne s’arrête pas à la Pentecôte.
Elle a aussi prié pour chacun de nous, nous pouvons lui demander d’obtenir un
surcroît de grâce.
Ainsi s’exprimait le pape
Benoît à son sujet lors d’une audience :
Pour conclure, nous voulons également rappeler celui qui
après la Pâque fut élu à la place du traître. Dans l'Eglise de Jérusalem deux
personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort: "Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et
Matthias" (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi
"associé aux onze Apôtres" (Ac 1, 26). Nous ne savons rien de lui, si
ce n'est qu'il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus
(cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu'au bout. A la grandeur de sa
fidélité s'ajouta ensuite l'appel divin à prendre la place de Judas, comme pour
compenser sa trahison. Nous pouvons en tirer une dernière leçon: même si dans l'Eglise ne manquent pas les
chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer
le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre
Seigneur et Sauveur.
Voir Wikipedia ;
Les Actes apocryphes
de l'apôtre André : les Actes d'André et de Mathias, de Pierre et d'André et
les textes apparentés (apocryphe copte, Matthias chez les Anthropophages) ; résumé ;
P.S. Remarquons que le patriarche copte est favorable au
choix d’une date commune de Pâques, le 3ème dimanche d’avril.
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