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jeudi 4 août 2016

Saint Jean-Marie Vianney curé d'Ars


Evangile : ( Mt 16, 13-23 )
« Passe derrière moi, Satan !
Tu es pour moi une occasion de chute :
tes pensées ne sont pas celles de Dieu,

mais celles des hommes. »

« Passe derrière moi, Satan !» dit le Seigneur à Pierre dans l'Evangile d'aujourd'hui.  «Va-t'en, Satan» disait le Père Jacques Hamel tombant sous les coups. Toute une génération s'est efforcée de mettre l'existence du diable en doute, un vieux curé l'a encore une fois nommé et démasqué! Que tous les curés du monde fassent reculer les ténèbres par la lumière du Christ et son amour.  Le terrorisme n'est pas "catholique" a voulu dire le pape dans son avion, c'est l'anti-pastorale, la vraie image du diable, du grappin combattu par le saint Curé d'Ars. Le diable divise, il cherche à nous écarter du Père, Jésus est notre réconciliation, celui qui apporte la miséricorde et réconcilie. Diviser cela se produit par la pensée, d'abord, et au final par la violence, le terrorisme et l'atteinte à la vie. Ce ne sont pas les moyens de Dieu. Il n'impose pas mais propose. Il n'apporte pas la tristesse, mais la joie de la communion avec Lui.

Prions pour tous les curés du monde, qu'ils ne tombent jamais dans aucune forme de mise en avant d'eux-mêmes, qu'ils soient accueillants envers tous et à l'écoute de ceux qui les assistent et surtout du Seigneur. "Parle, ton Serviteur écoute."

 "Chers frères et sœurs, à 150 ans de la mort du saint curé d'Ars, les défis de la société d'aujourd'hui ne sont pas moins difficiles, ils sont même devenus peut-être plus complexes. Si à l'époque régnait la "dictature du rationalisme", à l'époque actuelle, on note dans de nombreux milieux, une sorte de "dictature du relativisme". Elles apparaissent toutes deux comme des réponses inadaptées au juste besoin de l'homme d'utiliser pleinement sa propre raison comme élément distinctif et constitutif de son identité. Le rationalisme fut inadapté parce qu'il ne tint pas compte des limites humaines et prétendit élever la seule raison comme mesure de toute chose, en la transformant en déesse; le relativisme contemporain mortifie la raison, parce que, de fait, il en vient à affirmer que l'être humain ne peut rien connaître avec certitude au-delà du domaine scientifique positif. Mais aujourd'hui, comme alors, l'homme "assoiffé de signification et d'accomplissement" va à la recherche constante de réponses exhaustives aux questions de fond qu'il ne cesse de se poser. "
Benoît XVI 5 août 2009

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