Rechercher dans ce blog

mercredi 31 août 2016

Tu es le Fils de Dieu


Lectures de la messe du jour

1ère lecture : « Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit » (1 Co 3, 1-9)
Evangile : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Lc 4, 38-44)


Saint Luc nous rapporte le début du ministère de Jésus à Capharnaüm dans l’Evangile de ce matin. Il guérit les malades, la belle-mère de Pierre, toutes les belles-mamans en sont touchées, il expulse des démons.
Saint Ambroise de Milan nous dit de ne pas nous étonner du fait qu’à ce moment-là le démon soit le premier à reconnaître qui il est et à le proclamer. Nous pouvons remarquer qu’un peu plus haut, il a déjà dit qu’il était le saint de Dieu. Maintenant il franchit une étape supplémentaire : « Tu es le Fils de Dieu. »  Il déduit cela des actes et de la puissance manifestée par Jésus, rien ne lui résiste.
Ambroise insiste sur le fait que le premier qui ait révélé qui est Jésus, avait été Gabriel à l’Annonciation. Il utilisa d’abord le même mot saint, puis ceux de Fils de Dieu. Effectivement, rien ne peut lui résister aux cieux et dans les enfers. Si le diable doit déduire des actes de Jésus qui il est, l’ange fidèle sait qui est Dieu et ses secrets. Il les porte et les révèle.
Quel était le grand souci de Jésus durant sa vie publique ? Il suffit de l’écouter : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile… La traduction a un arrangé la finale, mais qu’importe.
Ce matin nous pouvons nous  demander au Seigneur de nous faire la grâce 1) de le connaître et 2) de porter son souci et d’accepter d’annoncer l’Evangile aujourd’hui, la Bonne Nouvelle. Dimanche nous avions relevé que dans les légions romaines on mettait les vétérans au 3ème rang des combattants et qu’ils n’entraient en action que lorsque les deux rangs des plus jeunes et des plus forts apparemment avaient cédé. La situation est un peu analogue spirituellement aujourd’hui. Nos vétérans en Eglise doivent s’engager pour porter la Bonne Nouvelle, avec les forces qu’ils ont. Une parole venant de Dieu peut transformer le monde, les souffrances de l’âge offertes et supportées pour l’amour de Dieu ont leur valeur évangélisatrice.  On raconte parfois que saint Jean étant arrivé à un âge très avancé, lui que l’on qualifie de spirituel et d’intellectuel, lorsqu’il était porté dans les assemblées, n’arrivait plus qu’à dire quelques mots : « Aimez-vous les uns les autres… » Cela suffit. Dites-les aussi, il n’y a besoin ni de licence ou de doctorat. Donnons ce que nous avons reçu en étant proche du premier-né, l’amour du Christ.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire