1ère lecture : « J’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus » (Ac 20, 17-27)
Evangile : « Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1-11a)
« Moi, je prie pour eux » ! Qui d’entre nous
peut être insensible à la prière du Seigneur, dans un premier temps, et dans un
second au fait qu’il l’a fait pour chacun de nous personnellement et qu’il le fait
encore, puisqu’il est notre grand-prêtre et intercède continuellement maintenant
auprès de notre Père. Autre élément d’importance, le Père l’exauce toujours. Saint Augustin dans son commentaire sur la
dernière partie de notre passage s’arrête d’abord aux deux natures du Seigneur
qu’il révèle « Comme en lui, le Dieu et l'homme ne forment qu'une seule
personne, nous le voyons homme quand il prie; et nous le voyons Dieu, quand il
ne fait qu'un avec celui qu'il prie. »
« Je prie … pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont
à toi. » Voilà encore une occasion de réconfort, nous sommes au cœur des
préoccupations du Père et du Fils… Nous ne sommes pas perdus et isolés dans
l’espace ou dans un troupeau impersonnel et immense, mais au centre des
préoccupations de Dieu. Comment fait-il pour gérer tout ça ? Cela dépasse
tous les superordinateurs. Immensité infinie
et proximité.
« Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi
est à moi. » Après les deux natures du Christ, Saint Augustin en vient aux
relations entre le Père et le Fils et leur égalité, tout en effet, ce n’est pas
qu’une partie, donnée en gérance, la création à l’homme par exemple : « Comme les saints appartiennent et au Père et
au Fils, c'est la preuve, dit-il, que le Père et le Fils sont égaux, puisqu'ils
leur appartiennent également. » Et voilà qu’il introduit le
Saint-Esprit : « Tout ce que le Père possède est à moi; c'est pourquoi j'ai dit
qu'il recevra de ce qui est à moi et vous l'annoncera (1) »; Les trois sont là
qui s’occupent d’un nombre infini de petits riens, mais dont le Fils a assumé
la nature, lui qui siège à la droite du Père.
Parmi ces petits « rien », que le Seigneur a
enrichi de ses dons, nous avons notre nouvelle sainte du Carmel Mariam
Baouardy, dont voici une prière au Saint-Esprit.
« Esprit Saint, venez,
éclairez-moi pour trouver la Source où je dois me désaltérer. Venez, ma
Consolation ; venez, ma Joie ; venez, ma Paix, ma Force, ma Lumière.
Esprit-Saint, inspirez-moi ; Amour de Dieu, consumez-moi ; au vrai chemin
conduisez-moi ; Source de paix, Lumière, venez m’éclairer. J’ai faim, venez me
nourrir ; j’ai soif, venez me désaltérer ; je suis aveugle, venez m’enrichir ;
je suis ignorante, venez m’instruire. Esprit-Saint, je m’abandonne à Vous…
Amen. »
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