Peut-être presque contre sa volonté, l'empereur, nous le savons, fut couronné à la Noël de l'an 800 par Léon III, un bénédictin d'origine devenu cardinal puis pape.
Léon III, après une élection rapide mais correcte, s'était attiré la vindicte de la noblesse locale. Battu et maltraité, il s'en tira par l'intervention divine, dit-on, et fut justifié par l'empereur d'accusations qu'il est d'usage de propager pour dénigrer un ecclésiastique.
Lorsque sous l'influence d'Alcuin, Charles voulut introduire le Filioque dans le Credo, Léon, malgré les services que lui avait rendus Charlemagne, refusa cette innovation et fit graver en grec et en latin la formule originale sur les portes de sa cathédrale. Reconnu comme saint au XVIIe siècle, on se demande aujourd'hui pourquoi il aurait été mis sous le boisseau en 1953, attendu qu'il est vénéré par les orthodoxes pour son acte. Sa fête a lieu le 12 juin.
Saint LEON III, pape et patriarche de Rome (795-816), qui confessa la foi orthodoxe en refusant l'insertion du filioque dans le Credo que voulait imposer Charlemagne (816).
Restons-en là avant de pouvoir creuser.
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