L'article (tragicomique) qui suit a paru dans le LQJ (Quotidien Jurassien) du Samedi 26 mars.
Quel est le point fort de votre livre?
Gilles Bourquin. – Lors des fêtes de Pâques, l’Église affirme que le Christ est ressuscité. Symboliquement, cela exprime la victoire de Dieu sur la mort. Mais cela signifie-t-il qu’un mort réanimé est sorti de son tombeau comme un zombie? À mon avis, on peut être chrétien en répondant par oui ou par non à cette question du miracle. Le théologien Rudolf Bultmann (1884 -1976) estimait que la résurrection est une manière de dire que la mort de Jésus a un sens qui va au-delà. On peut adopter un point de vue supranaturaliste, qui affirme la réalité de la résurrection physique, ou une approche plus humaniste de la foi, qui admet que la résurrection est un symbole. Dans les deux cas, on croit en Dieu, mais de manière différente. Aucun théologien, dans aucune faculté au monde, ne peut savoir en fin de compte ce qui s’est passé. En réalité, nous n’avons le plus souvent pas de réponse certaine à toutes ces questions. C’est peut-être pour cela qu’elles dérangent. La foi se situe audelà de la connaissance exacte des faits de la vie de Jésus. GM
La foi est donc écartée de la théologie... Passionnant. La perle pascale! Démythologisons... et regardons ce qu'il en reste. La foi se situe tellement au-delà des faits qu'elle s'évapore et qu'il n'en reste que quelques miasmes asphyxiants d'intellos doutant de leur propre existence. La foi n'est la propriété d'aucun théologien.
Le Christ est vraiment ressuscité alléluia! La résurrection est une réalité objective, alléluia! Et restons catholiques, alléluia!
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