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samedi 2 avril 2016

La résurrection symbolique de Jésus

Suite à un article sur la résurrection symbolique du Christ dans le LQJ à la veille de Pâques, un Courrier des lecteurs y est paru ce matin. Merci à l'écrivain...

À propos de la résurrection de Jésus

PIERRE SIMONIN, Delémont

À la page 3 du Quotidien Jurassien de samedi dernier, à la veille de Pâques, on aurait pu espérer trouver des affirmations plus fortes au sujet de la résurrection corporelle de Jésus. C’est vrai que la résurrection de Jésus a toujours dérangé et depuis vingt siècles beaucoup se sont attaqués à ce fondement même du christianisme. Les attaques les plus fortes remontent certainement à la fin du XIXe, début du XXe siècle, avec la remise en question, par des théologiens «chrétiens», de tout ce qui est inexplicable «scientifiquement» dans la Bible. Mais en fait, nombreux spécialistes, prenant la Bible au sérieux, s’accordent plutôt à dire que cette résurrection de Jésus est un des faits les mieux documentés de l’histoire de l’humanité. L’apôtre Paul montre bien, quelques années après l’événement, qu’il ne s’agit pas d’une hallucination collective de quelques illuminés: «Christ est mort (...) il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; et il est apparu à Pierre, puis aux douze; ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants ...» (1 Corinthiens 15:3-6). Dans la suite de sa lettre, il montre les enjeux énormes et les conséquences dramatiques d’une négation de ce miracle. Sans la résurrection corporelle de Jésus, l’Évangile serait vidé de sa substance et privé de sa force transformatrice pour celle ou celui qui veut bien reconnaître Jésus comme le Christ, le Fils de Dieu. Tout le Nouveau Testament affirme cette vérité qui traverse les siècles ainsi que la promesse de son retour visible. Heureusement, des millions de chrétiens, par toute la terre, affirment leur confiance en leur Sauveur et Seigneur réellement ressuscité!

Commentaire :

Nous pourrions dire que le Christ ressuscité a de la persévérance et continue d'adresser le reproche lu dans l'Evangile de ce matin Mc 16, 9-15 : "Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité." 
Au passage prions pour tous ceux que le Seigneur a rappelé à lui en ce temps de Pâques et pourquoi pas, les nonagénaires et octogénaires qu'on oublie et dont certains disent c'est normal... Ils ont une histoire et une âme, pardonnez-moi, et nous les retrouverons là-haut (si possible), avant la résurrection.

Jacques Maritain - Le paysan de la Garonne 

"A vrai dire le contenu objectif auquel la foi de nos ancêtres s’attachait, tout ça c’est des mythes, comme le péché originel par exemple (est-ce que notre grande affaire aujourd’hui n’est pas de balayer le complexe de culpabilité?) et comme l’Évangile de l’Enfance, et comme la résurrection des corps, et comme la création. Et comme le Christ de l’histoire, bien sûr. La méthode phénoménologique et l’école des formes ont tout changé."
Il se fâchait plus loin (à 80 ans!) en parlant de : "christianisme de chien crevé qui passe au fil de l’eau." On n'oserait pas aujourd'hui user de tels qualificatifs, mais l'image est violemment parlante pour ne pas dire prophétique.

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