Saint Godard d'Hildesheim

Nos montagnes helvétiques ne manquent pas de références religieuses :
La Jungfrau, le Mönch, le Grand-Saint-Bernard (surtout) et le Saint-Gothard, quoique la déchristianisation enlève le "saint"... La pratique était connue de la Révolution Française.
Les chasseurs se plaisent à dire qu'ils ont aussi leur saint, le Simplon (st plomb).

Melodie

„Lobe den Herren“

(GL 258)

oder: Musik

Heiliger Godehard, Beter aus Benedikts Orden,*

zum großen Bischof und Hirten des Volkes geworden,

leuchtender Glanz

durchdringt dein Lebenswerk ganz;

dich ehren Süden und Norden.

Du hast die Klöster erneuert am Vorbild der Alten,

bautest dein Bistum und halfst seine Kräfte entfalten.

Mitten in Not,

Mühe, Bedrängnis und Tod

hat Gottes Hand dich gehalten.

Heiliger Godehard, mutig, gelassen und heiter,°

im Chor der Heiligen gilt deine Liebe uns weiter.

Christus allein

kann uns zum Leben befrein.

Sei uns ein treuer Begleiter!

Source

Les cloches de Saint Godehard d'Hildesheim

Qui est notre Saint Gothard?

Ayant été omis (involontairement) dans l'ouvrage consacré aux saint et bienheureux de Suisse, rabattons-nous sur les RR. PP. Bénédictins de Paris. La notice est brève, pourtant ce bénédictin a oeuvré à la propagation de la réforme clunisienne.

SAINT GODARD D’HILDESHEIM
ÉVÊQUE ET CONFESSEUR (+ 1038)

I. Vie. Godard ou Gothard (Godehardus) naquit à Reichersdorf, diocèse de Passau, en 961. Il fut élevé à Nieder-Altaich, se fit moine en 990 et accompagna à Rome Frédéric de Salzbourg. II devint successivement prieur, puis abbé de Nieder-Altaich, en 996. Il opéra la réforme dans les abbayes d’Hersfeld, deTegernsee, de Kremsmünster, puis retourna dans son abbaye en 1013.
Il fut élu pour succéder à saint Bernward sur le siège d’Hildesheim en 1020, et il fallut tout l’ascendant du saint empereur Henri pour lui faire accepter cette dignité. Le nouvel évêque s’appliqua de tout son pouvoir à procurer les bien spirituel et temporel de ses diocésains. Il établit une discipline très régulière dans le chapitre de sa cathédrale, institua des écoles pour former la jeunsse dans la vertu et dans les lettres. Il construisit également un hospice des Saints-Michel-et-Maurice.
Il mourut à Hildesheim, le 4 mai 1038, fut canonisé par Innocent II en 1131.
II. Culte. — On fil, en 1132, l’élévation de ses reliques pour les placer dans la cathédrale qui lui fut, dédiée. Sa fête se célèbre le 4 mai à Hildesheim, Passau, Breslau, Munich, Mayence. On l’honore aussi dans le nord de l’Italie.
Bibl. — La Vie, écrite par son disciple Wolfère, a été publiée par Act. sanct., 4 mai; par Mabillon, Acta sanct. ord. S. Bened., t. VI, 1a pars, p. 396.

Pour les amateurs de latin disposant de temps, son article dans les acta sanctorum est disponible au 4 mai volume (1er volume du mois de mai) , ici pp. 506-535.

Le massif du Saint Gothard