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jeudi 9 avril 2015

Les droits subjectifs exagérés

"Diritti soggettivi esasperati" ce sont les mots utilisés par le pape François lors de son audience. Qu'a-t-il voulu dire ou qu'a-t-on voulu lui faire dire? S'agit-il vu le contexte d'une réflexion à propos d'une juridicisation excessive et de revendications devant les tribunaux?
Civilisation des droits qui exclut les devoirs? L'enfant victime des droits subjectifs exagérés? Objet de revendications? Acteurs eux-mêmes ?

subiscono gli esiti della cultura dei diritti soggettivi esasperati, e ne diventano poi i figli più precoci. 

Les droits subjectifs, quid? Il s'agit d'une notion juridique, racine d'une classification. Les notions et approfondissement sont facilement accessibles :
https://sorbonnedroit.files.wordpress.com/2012/10/cm-9.pdf  / Cours / CoursRéflexion /

Droits de l'enfant : Save the children  / Une piste : La convention relative aux droits de l'enfant sur le site de l'association "Défense des droits de l'enfant". / Humanrights.ch : Droit des enfants en Suisse


Quelques citations de la notion de droits subjectifs dans l'Eglise :

Commission théologique internationale : A la recherche d'une éthique universelle : nouveau regard sur la loi naturelle :

[92] Les droits naturels sont des mesures des rapports humains antérieurs à la volonté du législateur. Ils sont donnés dès que les hommes vivent en société. Le droit naturel est ce qui est naturellement juste avant toute formulation légale. Il s’exprime en particulier dans les droits subjectifs de la personne, comme le droit au respect de sa propre vie, à l’intégrité de sa personne, à la liberté religieuse, à la liberté de pensée, le droit de fonder une famille et d’élever ses enfants selon ses convictions, le droit de s’associer avec d’autres, de participer à la vie de la collectivité… Ces droits, auxquels la pensée contemporaine accorde une très grande importance, ont leur source, non dans les désirs fluctuants des individus, mais dans la structure même des êtres humains et de leurs relations humanisantes. Les droits de la personne humaine émergent donc de l’ordre juste qui doit régner dans les relations entre les hommes. Reconnaître ces droits naturels de l’homme revient à reconnaître l’ordre objectif des relations humaines fondé sur la loi naturelle.

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX PARTICIPANTS À L'ASSEMBLÉE NATIONALE DE LA CONFÉRENCE ITALIENNE DES SUPÉRIEURS MAJEURS (CISM) Salle Clémentine Vendredi 7 novembre 2014

Aujourd’hui, la culture dominante est individualiste, centrée sur les droits subjectifs. C’est une culture qui ronge la société à partir de sa cellule première qui est la famille. La vie consacrée peut aider l’Église et la société tout entière en offrant un témoignage de fraternité, qu’il est possible de vivre ensemble comme des frères dans la diversité: c’est important ! Parce que, dans la communauté, on ne se choisit pas auparavant, on se retrouve avec des personnes différentes par le caractère, l’âge, la formation, la sensibilité…

Jean-Paul II : Laborens exercens

Ce caractère du travail humain, tout à fait positif et créateur, éducatif et méritoire, doit constituer le fondement des estimations et des décisions qui se prennent aujourd'hui à son égard, même en référence aux droits subjectifs de l'homme, comme l'attestent les Déclarations internationales et aussi les multiples Codes du travail, élaborés par les institutions législatives compétentes des divers pays comme par les organisations qui consacrent leur activité sociale ou scientifico-sociale à la problématique du travail. Il y a un organisme qui promeut de telles initiatives au niveau international: c'est l'Organisation internationale du Travail, la plus ancienne Institution spécialisée de l'Organisation des Nations Unies.

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