Le feuilleton médiatique se poursuit autour du synode. On perçoit quelque vengeance journalistique d'un vaticaniste évincé pour un motif qu'il avait formellement contesté d'ailleurs. On peut déjà retenir qu'on n'empêche pas un spécialiste d'intervenir en cette matière. Il garde toute sa capacité de nuisance diront certains, de rechercher et de faire éclater la vérité diront les autres. Nous ne sommes pas sous un régime de censure absolue, quoique l'autocensure joue un rôle analogue. Elle porte souvent le nom de langue de bois dans le monde et en mode politique. En milieu ecclésiastique, y compris dans nos médias elle peut porter celui de langue de buis, ne résistant pas aux clichés, aux étiquettes et aux partis pris, à la politique propre du média. Les ballons d'essai pour faire jaillir la vérité mėdiatique sur un sujet, éventuellement pour nuire, appartiennent aux classiques du genre, une technique efficace. Il nous faut prier pour les Pères synodaux et le Saint-Père sachant que le Saint-Esprit veut passer par des êtres très humains.
Déclaration de l'Osservatore Romano : - Sa Sainteté a évoqué la peine qu'un de ses proches lui avait causée, jadis, en transgressant légèrement la loi.
Il n'empêche que j'aime beaucoup mes chamois sur le rocher d'en face au printemps. Sauvegarder la vérité dans la charité n'est pas facile.
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