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mardi 15 janvier 2019

Il enseignait avec autorité



Frères et Sœurs,

Un des éléments qui frappait les contemporains de Jésus était qu’il enseignait avec autorité. Cette autorité s’exprime ou s’illustre par le fait qu’il opérait des guérisons, mais aussi chassait des esprits mauvais et leur imposait le silence. Les démons selon ce que disent les Évangiles sentaient une force qui s’imposait à eux.
Jésus vient réconcilier les hommes avec son Père. Dans les guérisons de malades et le fait de chasser les esprits mauvais, il nous donne à comprendre qu’il s’agit là d’une des conséquences du retour de Dieu qui vient nous libérer, car il nous aime.
Lorsque Jésus enseigne, il ne le fait pas à la manière des scribes et des pharisiens en s’appuyant sur des traditions et de grands maîtres, il le fait parce qu’il est Dieu… L’Écriture est le fruit d’une inspiration divine qui passe par des hommes, mais là c’est celui qui est le Verbe de Dieu qui enseigne. On retrouve cela fréquemment dans des formules telles que Je vous dis, Moi je vous dis… Il enseignait à ceux qui l’entendaient, la conduite à tenir, les comportements à adopter pour être de vrais fils de Dieu.
Benoît XVI l’explique ainsi dans son « Jésus de Nazareth » : L'enseignement de Jésus ne vient pas d'un apprentissage humain, quelle qu'en soit la nature. Il provient du contact direct avec le Père, du dialogue « face à face » - de la vision de celui qui est dans « le sein du Père » (Jn   1, 18). C'est la parole du Fils. Privée de ce fondement intérieur, elle serait de la présomption. À l'époque de Jésus, c'était d'ailleurs l'opinion des scribes justement parce qu'ils refusaient d'accepter ce fondement intérieur : la vision et la connaissance face à face.
(Jean-Paul II le disait à des évêques de Colombie : « La miséricorde de Jésus et sa compassion face à la fragilité humaine ne l'empêchaient pas d'indiquer avec clarté quelle était la conduite à suivre ou les attitudes les plus conformes à la volonté divine, réduisant souvent à néant les propos insidieux de ses adversaires; cela lui gagna l'admiration des foules. »)
Ce qu’il demande nous contraint à sortir de nous-mêmes et n’est pas immédiatement confortable, vous êtes certainement d’accord avec moi, mais il nous donne sa paix déjà maintenant. Le grand confort sera bien entendu celui du Royaume… 
De toute évidence, ce passage d’Évangile nous invite à nous demander si nous prenons au sérieux la parole de Jésus. Il nous donne aussi la force de la mettre en pratique, ce n’est pas simplement l’enseignement d’un maître parmi d’autres… Il nous accompagne sur notre chemin vers son Père. Il est vrai que le fardeau est parfois bien lourd, ne craignons pas de lui demander son aide avec insistance ainsi qu’à Notre-Dame. Amen.

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