Rechercher dans ce blog

jeudi 11 juin 2015

Les malades

Audience Générale : Le Pape François nous parle des malades et de la famille. Il a une douloureuse expérience de cet état, son poumon opéré, arthrose etc... Nous ne pouvons dire qu'il s'agisse de théorie dans son propos.

Pensez combien il est important d’éduquer ses enfants dès le plus jeune âge à la solidarité dans la maladie. Une éducation qui tient à l’écart de la sensibilité à la maladie humaine endurcit le cœur. Et cela aboutit à ce que les jeunes soient « anesthésiés » devant la souffrance d’autrui, incapables de se confronter à la souffrance et de vivre l’expérience des limites. Combien de fois voyons-nous arriver au travail un homme, une femme, le visage fatigué, avec un comportement fatigué et quand on lui demande : « Que se passe-t-il ? », il répond : « Je n’ai dormi que deux heures parce que, chez moi, nous avons un tour de rôle pour être aux côtés de notre petit garçon, de notre petite fille, du malade, du grand-père, de la grand-mère ». Et la journée se poursuit avec le travail. Ce sont des choses héroïques, c’est l’héroïcité des familles ! Ces héroïcités cachées qui se font avec tendresse et avec courage quand il y a quelqu’un de malade chez soi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire